Actualisation du Document de référence 2017 Document de référence annuel déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 27 avril 2018 sous le numéro D.18-0427. Actualisation déposée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 29 août 2018. Société anonyme coopérative de crédit à capital variable Siège social : 1, rue Louis Lichou, 29480 Le Relecq Kerhuon R.C.S. : Brest 775 577 018 1 SOMMAIRE 1. Groupe Crédit Mutuel Arkéa________________________________________ 3 2. Rapport d’activité semestriel _______________________________________ 4 2.1. Eléments de synthèse _______________________________________________ 4 2.2. Activité ____________________________________________________________ 6 2.3. Bilan ______________________________________________________________ 8 2.4. Résultats consolidés _______________________________________________ 10 2.5. Notations _________________________________________________________ 12 2.6. Mise en œuvre de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel _________________________________________________________ 12 2.7. Facteurs de risques ________________________________________________ 14 3. Comptes consolidés au 30 juin 2018 ________________________________ 18 4. Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle 2018 ________________________________________________________________ 86 5. Gouvernement d’entreprise _______________________________________ 88 5.1. Conseil d’administration ____________________________________________ 88 5.2. Direction générale __________________________________________________ 88 6. Informations générales ___________________________________________ 89 7. Contrôleurs légaux des comptes ___________________________________ 90 8. Responsable de l’actualisation du Document de référence _____________ 91 Tableau de concordance ___________________________________________ 92 Indicateurs alternatifs de performance ________________________________ 93 La présente actualisation du Document de référence a été déposée auprès de l’Autorité des marchés financiers le 29 août 2018, conformément à l’article 212-13 de son règlement général. Elle complète le Document de référence déposé le 27 avril 2018 sous le numéro D18-0427. Elle ne peut être utilisée à l’appui d’une opération financière que si elle est complétée d’une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. 2 1. Groupe Crédit Mutuel Arkéa Groupe de banque et d’assurance, le Crédit Mutuel Arkéa réunit les fédérations de Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central ainsi qu’une trentaine de filiales spécialisées qui couvrent tous les métiers de la sphère financière. Entreprise mutualiste et coopérative, le Crédit Mutuel Arkéa n’est pas coté en Bourse. Il appartient à ses sociétaires qui sont à la fois actionnaires et clients. Le groupe, qui conjugue solidité financière et stratégie de croissance durable, met ainsi sa performance au service du financement de l’économie réelle et des projets de ses 4.4 millions de clients. Fabricant et distributeur, le Crédit Mutuel Arkéa est en mesure de proposer à ses clients, qu’ils soient particuliers, entreprises, associations ou collectivités, une gamme complète de produits et services bancaires, financiers, patrimoniaux, d’assurance… Par ailleurs, le groupe présente la particularité de développer des services bancaires en marque blanche à destination d’autres établissements financiers et de paiement. Précurseur et innovant, le Crédit Mutuel Arkéa dispose d’une culture technologique connue et reconnue. Fort de cette expertise, le groupe a tissé des liens très forts avec les acteurs de l’écosystème numérique avec lesquels il développe diverses formes de coopération, qu’elles soient technologiques ou capitalistiques. L’acquisition de Leetchi et de Pumpkin ainsi que la prise de participation au capital de plusieurs fintechs (Linxo, Yomoni, Grisbee, Vivienne Investissement, Fluo, Masuccession.fr) permettent au Crédit Mutuel Arkéa de rester à la pointe de la technologie, de suivre l’évolution des modes de consommation et d’inventer la banque et les services numériques de demain. Banque décentralisée, le Crédit Mutuel Arkéa est attaché au maintien des centres de décision et des bassins d’emplois en région. C’est en s’appuyant sur ses bases régionales que le groupe rayonne sur l’ensemble du territoire national et même au-delà : • Un réseau de 457 caisses locales et points d’accueil, en Bretagne, dans le Sud-Ouest et dans le Massif Central. • 18 centres d’affaires régionaux pour Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels. • Une présence en Belgique avec Keytrade Bank et ProCapital Securities Services. • Monext, le spécialiste du paiement en ligne, compte des clients dans 25 pays européens. • Leetchi et Mangopay sont présents au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et au Luxembourg. 3 2. Rapport d’activité semestriel 2.1. Eléments de synthèse Un résultat semestriel au plus haut historique et des fondamentaux solides dans un environnement économique défavorable de taux d’intérêt toujours bas pesant particulièrement sur les activités de banque de détail. En termes d’activité (par rapport au 31 décembre 2017) :  Un portefeuille clients en hausse de 3,6%, à 4,4 millions ;  Des encours de crédits bruts en augmentation de 5,1%, à 53,3 milliards d’euros ;  Des encours d’épargne en progression de 2,4%, à 110,3 milliards d’euros ;  Un ratio crédits nets sur dépôts en hausse d’un point à 103% ;  Un portefeuille de contrats d’assurances de biens et de personnes en croissance de 3,5%, à plus de 2,1 millions de contrats. En termes de résultat (par rapport au 30 juin 2017) : Un résultat net part du groupe à 247 millions d’euros, en hausse de 53 millions d’euros par rapport au premier semestre 2017 :  Un PNBA en progression de 7,9% à plus d’un milliard d’euros  Des frais de gestion en augmentation de 6,6%, à 734 millions d’euros o Une amélioration du coefficient d’exploitation de 0,8 point à 67,8%  Un coût du risque en hausse de 12 millions d’euros à 38 millions d’euros, impacté par le passage à la norme IFRS9 au 1er janvier 2018. En termes de solvabilité :  Les textes « Bâle III » ont été transposés dans la réglementation européenne en 2013, sous la forme de la Directive « CRD4 » et du Règlement « CRR1 ». Cette réglementation est entrée en vigueur à compter du 1er janvier 2014 ; des dispositions transitoires existeront néanmoins jusqu’en 2024.  Les fonds propres de base de catégorie 1 ou «Common Equity Tier 1» (CET 1) sont de 5,6 milliards d’euros et représentent 88 % des fonds propres prudentiels totaux. Ils progressent de 296 millions d’euros sur le premier semestre 2018, ce qui correspond principalement à l’intégration du résultat non distribué du 1er semestre 2018. Après prise en compte des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2), les fonds propres prudentiels s’établissent à 6,3 milliards d’euros. o L’encours de parts sociales reste stable à 2,2 milliards d’euros.  Les exigences de fonds propres du groupe progressent avec le développement des engagements. 4 Evolution des fonds propres prudentiels Juin 2018 Décembre 2017 Fonds Propres Common Equity Tier 1 5 590 5 294 Fonds propres Tier 1 5 636 5 294 694 845 6 330 6 139 Juin 2018 Décembre 2017 2 247 2 125 413 84 7 44 245 420 76 9 87 220 32 30 1 834 62 752 245 720 1 705 67 687 235 666 54 50 6 7 184 155 2 437 2 287 Juin 2018 Décembre 2017 Ratio Common Equity Tier 1 18,3% 18,5% Ratio Global 20,8% 21,5% 6,1% 6,4% (en millions d'euros) Fonds propres complémentaires (Tier 2) nets de déductions et surcomplémentaires Total des fonds propres réglementaires Evolutions des exigences de fonds propres (en millions d'euros) Risque de crédit Approche standard Administrations centrales et publiques Établissements de crédit Entreprises Clientèle de détail Actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit Approche notations internes Établissements de crédit Entreprises Clientèle de détail Actions Titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit Risque de marché et CVA (approche standard) Risque opérationnel (approche avancée quasi exclusivement) Total des exigences de fonds propres Evolution des ratios prudentiels 1 Ratio de levier En termes de liquidité : Le groupe est en ligne avec ses objectifs établis dans le cadre des normes Bâle III :  LCR à 125% à fin juin 2018 1 Ratios intégrant le résultat et, pour le ratio de levier, tenant compte de l’acte délégué avec les dispositions applicables d’office (principalement exclusion des actifs des filiales d’assurance) et sans les dispositions soumises à accord préalable (intragroupes et épargne centralisée) 5 2.2. Activité 2.2.1. Clients Le portefeuille clients augmente 3,6% sur le premier semestre 2018. A périmètre comparable 1 , il progresse de 2,6%, soit plus de 110 000 clients supplémentaires apportés par l’ensemble des filiales : les assureurs (+36 000 clients), la banque en ligne (+ 30 000 clients), la banque de détail (+ 23 000 clients), les filiales de crédit à la consommation (+ 17 000 clients). Portefeuille de clients (en millions) 4,4 4,2 Juin 2018 2017 2.2.2. Crédits Les encours bruts avant provisions progressent de 5,1 % pour atteindre 53,3 milliards d’euros. Les encours nets de provisions s’établissent à 52,8 milliards d’euros. A périmètre comparable¹, les encours de crédits bruts progressent de 4,3% pour atteindre 53 milliards d’euros. La production de crédits du premier semestre 2018 atteint 6,3 milliards d’euros en progression de 2,4 % par rapport au premier semestre 2017. La croissance de la production concerne les crédits aux professionnels et entreprises (+15% à 1,6 milliard d’euros) et les crédits aux particuliers (+1,7% à 4,3 milliards d’euros). La production de crédits aux collectivités est quant à elle en retrait de 24,6% à 0,4 milliard d’euros. Production de crédits bruts par type de contrats au premier semestre 2018 Production de crédits (en milliards d'euros) 7% 22% Consommation 26% Habitat 6,3 Professionnels et entreprises 6,2 Collectivités 46% S1 2018 Encours de crédits bruts par type de contrats à fin juin 2018 12% Encours de crédits bruts (en milliards d'euros) 6% 12% Trésorerie Consommation 23% 53,3 Habitat Professionnels et entreprises 47% 1 S1 2017 50,7 Collectivités Juin 2018 2017 Hors acquisition de la branche automobile de My Money Bank France et hors Nouvelle Vague (assistant personnel max) 6 2.2.3. Epargne Encours d'épargne (en milliards d'euros) L’encours global d’épargne est porté à 110,3 milliards d’euros, en hausse de 2,4 % par rapport à fin 2017. La collecte nette d’épargne est en baisse de 28,8% par rapport au premier semestre 2017 et atteint 1,6 milliards d’euros.  107,8 59,5 58,5 50,8 49,3 Juin 2018 2017 Epargne Assurance et Financière Celle-ci est marquée par :  110,3 Epargne Bancaire Collecte nette d'épargne (en milliards d'euros) Une collecte nette en épargne bancaire multipliée par 4 par rapport au premier semestre 2017 pour s’établir à un milliard d’euros Une collecte nette en épargne assurance en progression de 13,6 % à 0,9 milliard d’euros. L’épargne financière enregistre quant à elle une décollecte de 0,3 milliard d’euros après un premier semestre 2017 record. 2,3 2,0 1,6 1,0 0,6 0,3 Total Epargne Bancaire S1 2018 Epargne Assurance et Financière S1 2017 2.2.4. Assurance de biens et de personnes Les contrats d’assurances de biens et de personnes sont distribués via les réseaux du groupe et via des réseaux externes au groupe Crédit Mutuel Arkéa. Le nombre d’affaires nouvelles du premier semestre est en hausse de 11,5 % par rapport au premier semestre 2017 à 228 200 contrats, principalement sur les assurances de biens avec une progression de 23,9 % (+ 31 200 contrats). Sur le premier semestre 2018, le portefeuille poursuit sa progression, en hausse de 3,5 % à plus de 2,1 millions de contrats. Affaires nouvelles assurances de biens et de personnes (en milliers de contrats) 228 Portefeuille assurances de biens et de personnes (en milliers de contrats) 2 176 205 162 2 103 1 230 1 175 946 929 Juin 2018 2017 131 Biens Personnes 66 74 S1 2018 S1 2017 Les contrats apportés par les réseaux externes représentent 30,2% des affaires nouvelles, en hausse de 2 points par rapport au premier semestre 2017. A fin juin 2018 le portefeuille apporté par les réseaux externes représente 18,3% du portefeuille total de contrats d’assurances de biens et de personnes. 7 Affaires nouvelles apportées par des réseaux externes 30,2% Portefeuille apporté par des réseaux externes 18,3% 18,1% Juin 2018 2017 27,3% S1 2018 S1 2017 2.3. Bilan Au premier semestre 2018, le bilan du groupe Crédit Mutuel Arkéa progresse de 4,6 milliards d’euros en lien avec le développement des activités bancaires (croissance des encours de dépôts de 1,7 milliard d’euros, hausse des encours de crédits de 2,7 milliard d’euros) et des activités assurance (+ 0,9 milliard d’euros). ACTIF (en milliards d’euros) 8 PASSIF (en milliards d’euros) 201? A535‘ Juin 2018 Variations 1erjanvier 2018 IFRSB Dépôts clientèle 1,7 Dépôts clientèle n,:1 Dettes subordonnêes 2,4 D,!) Belles subordonnée: 2,4 Autres passifs (yu: minoritaires Autes passifs (yu: minoritaires sur OPCVM) ‘ sur OPCVM) Passifs d‘ammnoe 46,3 1,1 Passifs d‘assurance 45,2 45,2 Capitaux propres Capitaux propres TOTAL 132,9 4,6 128,3 123,4 2.4. Résultats consolidés Au premier semestre 2018, le groupe Crédit Mutuel Arkéa a réalisé le plus haut résultat net part du groupe semestriel de son histoire à 247 millions d’euros, en hausse de 27,5% par rapport au premier semestre 2017 (193 millions d’euros).1 (en millions d'euros) Var. S1 2018 / S1 2017 abs. % S1 2018 S1 2017 Produit Net Bancassurance (PNBA) 1 082 1 003 80 7,9% Frais de gestion -734 -688 -46 6,6% Résultat brut d'exploitation 349 315 34 10,8% Coût du risque -38 -25 -12 48,7% Résultat avant impôt 338 289 49 16,8% Impôt sur les bénéfices -91 -96 5 -4,7% Résultat net, part du groupe 247 193 53 27,5% 67,8% 68,6% -0,8 pt Coefficient d'exploitation ¹ 2.4.1. Produit Net BancAssurance (PNBA) Le PNBA progresse de 7,9% par rapport au premier semestre 2017 à plus d’un milliard d’euros (+ 80 millions d’euros). L’analyse du PNBA s’appuie sur le découpage sectoriel présenté dans les états financiers. Le secteur banque Le secteur banque regroupe la banque de détail dédiée aux particuliers (caisses locales de Crédit Mutuel, Arkéa Direct Bank [regroupant notamment Fortuneo et Keytrade], Financo, CFCAL), la banque de détail dédiée aux entreprises (Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, Arkéa Crédit Bail, Leasecom, Arkéa Capital Investissement et Partenaire) et les filiales intervenants dans le BPO « Business Process Outsourcing » (Monext, Arkéa Banking Services, ProCapital Securities Services, Leetchi, Nouvelle Vague, Pumpkin et Izimmo). Le PNBA du secteur banque progresse de 13% par rapport au premier semestre 2017 à 828 millions d’euros Sur base comparable2, le PNBA est en augmentation de 11,8% à 819 millions d’euros (+ 87 millions d’euros) :    La marge financière progresse de 21,9% à 418 millions d’euros (+ 75 millions d’euros) principalement en lien avec la baisse du coût de refinancement et la croissance des variations de valeurs sur les activités de capital investissement. Les commissions progressent de 8 millions d’euros à 320 millions d’euros notamment sur l’activité bourse. Les autres produits et charges d’exploitation sont en hausse de 4 millions d’euros à 81 millions d’euros en lien avec un niveau d’activité soutenu sur la ligne métier BPO. 1 Ratio des Frais de gestion (charges générales d’exploitation plus dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles) sur le Produit Net Bancassurance (PNBA). 2 Hors variations de périmètre sur le premier semestre 2018 (Izimmo, Pumpkin, branche automobile de My Money Bank France). 10 Le secteur assurances et gestion d’actifs Le secteur assurances et gestion d’actifs regroupe les sociétés d’assurance-vie (Suravenir), non-vie (Suravenir Assurances), de courtage (Novélia) et de gestion d’actifs (Federal Finance, Schelcher Prince Gestion et Arkéa Capital Gestion). Le PNBA du secteur assurances et gestion d’actifs est en baisse de 16 millions d’euros à 255 millions d’euros avec une sinistralité en assurance non-vie plus élevée au premier semestre 2018, après un premier semestre 2017 marqué par un niveau très bas. 2.4.2. Frais de gestion Les frais de gestion s’établissent à 734 millions d’euros en progression de 6,6% (+46 millions d’euros). A périmètre comparable1, les frais de gestion progressent de 34 millions d’euros à 720 millions d’euros :    Les frais de personnel progressent de 17 millions d’euros à 406 millions d’euros ; Les autres charges augmentent de 15 millions d’euros à 257 millions d’euros ; Les dotations aux amortissements et provisions progressent de 2 millions à 58 millions d’euros. 2.4.3. Coût du risque Le coût du risque augmente de 12 millions d’euros (+48,7%) à 38 millions d’euros. A périmètre comparable2, le coût du risque augmente de 9 millions, à 34 millions.   Le coût du risque sur créances clientèle douteuses et litigieuses baisse de 13 millions d’euros à 14 millions d’euros Les dotations aux provisions sur encours sains progressent de 21 millions d’euros avec une dotation de 20 millions d’euros au premier semestre 2018 contre une reprise d’un million d’euros au premier semestre 2017 A mi-exercice 2018, le coût du risque représente 0,07% de l’encours au bilan des engagements clientèle, soit 0,14% annuellement sur ce niveau. Qualité du risque de crédit du portefeuille Le montant des créances douteuses et litigieuses, intérêts compris diminue de 0,9%, à 1 467 millions d’euros au 30/06/2018 (1 481 millions d’euros au 31/12/2017). Le taux de créances douteuses et litigieuses (intérêts compris) sur l’encours global est en baisse sur ce 1er semestre 2018 à 2,7% (2,9% au 31/12/2017). Provisionnement Le Crédit Mutuel Arkéa est resté sur le premier semestre 2018 très prudent dans son approche du risque de crédit clientèle, net des garanties reçues. Le taux de provision des créances douteuses et litigieuses inscrites au bilan (capital et intérêts) atteint 56,7% à fin juin 2018 en légère baisse par rapport à décembre 2017 (57,4%). Ce taux est de 66,4% pour les sociétés, 53,9% pour les entreprises individuelles et 48,2% pour les particuliers. 1 Hors variations de périmètre sur le S1 2018 (Izimmo, Pumpkin, Portefeuille automobile de My Money Bank France, Nouvelle Vague, succursale Belge de CFCAL) et sur le S1 2017 (Nouvelle Vague) 2 Hors acquisition de la branche automobile de My Money Bank France 11 2.5. Notations Au 30/06/2018 Notations court terme Standard & Poor's A-1 Moody's P-1 Notations long terme Standard & Poor's A Moody's Aa3 Perspectives Standard & Poor's Négative Moody's Négative 2.6. Mise en œuvre de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel Le Crédit Mutuel Arkéa est impliqué dans des litiges depuis la fin 2014 avec la Confédération Nationale du Crédit Mutuel (la « CNCM »), l’organe central du Crédit Mutuel, portant, notamment, sur des conflits d’intérêts potentiels entre l’organe central et l’un de ses affiliés. Ces litiges concernent pour l’essentiel l’exercice de la supervision administrative, technique et financière par la CNCM ainsi que l’usage du nom "Crédit Mutuel". Cette situation a conduit le Conseil d’administration du Crédit Mutuel Arkéa, qui s’est tenu le 17 janvier 2018, à donner mandat aux dirigeants du Groupe Crédit Mutuel Arkéa d’engager toute action permettant au Crédit Mutuel Arkéa de devenir un groupe bancaire coopératif et mutualiste indépendant du reste du Crédit Mutuel. Les administrateurs des caisses locales et des fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central ont été invités à voter lors du premier semestre 2018. A l’issue du processus de consultation engagé par les Caisses locales du groupe Crédit Mutuel Arkéa et de la tenue des conseils d’administration des fédérations, le Groupe Crédit Mutuel Arkéa a officialisé les résultats des votes des 307 Caisses locales qui se sont exprimées. 94.5 % des Caisses Locales se sont prononcées en faveur de l’indépendance pour Crédit Mutuel Arkéa qui deviendra ainsi un groupe coopératif et territorial, aux valeurs mutualistes, indépendant du reste du Crédit Mutuel. Ce vote historique et fondateur, qui engage l’ensemble des parties prenantes, acte de façon définitive l a volonté de départ du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel.S’agissant du processus de convergence des caisses locales adhérentes de la fédération du Crédit Mutuel Massif Central vers la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel (CFCM), le Conseil d’administration de la CNCM en date du 19 juin 2018 a donné son agrément préalable au projet de convergence du Crédit Mutuel Massif Central vers la CFCM. Les organes de gouvernance de la fédération et de la caisse régionale du Crédit Mutuel Massif Central en date du 29 juin 2018 ont approuvé le processus de convergence. A la date du présent Prospectus, l’activité bancaire de chacune des trente Caisses locales du Crédit Mutuel Massif Central est exercée via l’agrément collectif de Crédit Mutuel Arkéa en qualité d’établissement de crédit. Le Groupe Crédit Mutuel Arkéa va désormais engager la mise en œuvre opérationnelle de sa désaffiliation unilatérale. Le Conseil d’administration de Crédit Mutuel Arkéa , en date du 29 juin 2018, a approuvé le schéma d’organisation cible du futur groupe indépendant et a appelé les caisses locales à se prononcer à compter de l’automne 2018 sur la mise en œuvre de ce schéma. Il a par ailleurs été décidé que Crédit Mutuel Arkéa exercera ses activités sous une autre dénomination sociale que « Crédit Mutuel ». En tout état de cause, la mise en œuvre opérationnelle 12 de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa reste soumise à l’approbation des caisses locales. Les caisses locales deviendraient les Sociétés Coopératives Locales (les « SCL »), conservant leur statut de sociétés coopératives à capital variable et formant avec Arkéa une union de coopératives, en application de la loi n°47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération (la « Loi de 1947 »). L’objet des nouvelles SCL serait recentré sur leur première raison d’être : développer le sociétariat et faciliter l’accès aux services bancaires et financiers. Elles seraient ainsi notamment en charge de la promotion des valeurs coopératives et mutualistes, et de conseil au bénéfice des sociétaires et prospects dans le cadre de leur rayonnement territorial. Pour ce faire, l’ensemble des activités financières réglementées des caisses locales seraient apportées ou cédées à Arkéa, qui ouvrira corrélativement des agences locales en leur sein. De plus, dans le cadre de cette nouvelle organisation, toutes les opérations de banque et les services d’investissement seraient alors effectués par l’agence locale d’Arkéa, ouverte dans les mêmes locaux que ceux de la SCL. Pour exercer leurs activités d’intermédiation, les SCL pourraient, si besoin, opter pour les statuts d’intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement, d’intermédiaires d’assurance et/ou d’agents liés d’Arkéa pour la fourniture de services d’investissement. Chaque SCL pourrait également conseiller l’agence locale d’Arkéa qui lui est rattachée en vue de fournir des services bancaires et financiers adaptés aux sociétaires. Conformément à la Loi de 1947, chaque sociétaire pourrait continuer de participer à la vie sociale de la SCL suivant le principe consacré « une personne, une voix » et se porter candidat à l’élection des membres du conseil d’administration de sa SCL. Les SCL demeureraient les seules détentrices des actions ordinaires de catégorie A émises par Arkéa. En d’autres termes, la gouvernance d’Arkéa reposerait sur l’implication et la participation de chaque SCL. De plus, un pacte d’affiliation entre toutes les SCL et Arkéa serait conclu pour une durée de 99 ans en vue de mettre en œuvre des mécanismes de solidarité, d’entraide et de soutien pour favoriser l’accomplissement de la mission primordiale des SCL, à savoir favoriser l’accès à toutes et à tous aux services bancaires et financiers. Des fédérations régionales seraient constituées pour organiser le fonctionnement et la gouvernance des SCL. Schéma cible d’organisation du Groupe Crédit Mutuel Arkéa Sociétaires Parts Sociales Société Agence Société Activité SCL Activité Coop. locale Coop. Bancaire Locale Bancaire Locale Société Agence SCL Activité Société Coop. Activité locale Coop. Bancaire Locale Bancaire Locale Agence Activité SC Activité Coop. locale Coop. Bancaire Bancaire Locale L Locale Actions ordinaires de catégorie A Société anonyme coopérative Détient Filiales 13 2.7. Facteurs de risques Les facteurs de risques n’ont pas subi d’évolution significative par rapport à la situation décrite dans le Document de référence 2017 en dehors des risques liés à la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel. 2.7.1. Risques relatifs à la complexité du contexte et des risques liés à la désaffiliation du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel Le projet de désaffiliation tel qu’envisagé par Crédit Mutuel Arkéa est inédit et particulièrement complexe à réaliser. La situation liée au projet de désaffiliation du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel est complexe et des incertitudes et des risques associés existent. Par ailleurs, les éventuels enjeux commerciaux liés à la perte de la marque « Crédit Mutuel » et l’adoption par Crédit Mutuel Arkéa d’une dénomination et de marques commerciales ne reprenant pas les termes « Crédit Mutuel » doivent être pris en considération. La mise en œuvre de la désaffiliation du Groupe Crédit Mutuel Arkéa ne modifiera pas sa nature de groupe coopératif et territorial, aux valeurs mutualistes. Cependant, sa désaffiliation de l’ensemble Crédit Mutuel a des conséquences qui peuvent être difficiles à appréhender. Du fait de son caractère inédit, Crédit Mutuel Arkéa ne peut garantir que le projet sera conduit à son terme, qu’il ne devra pas faire l’objet de modifications majeures par rapport à ce qui était initialement prévu ou que des difficultés nouvelles émergent lors de sa mise en œuvre. 2.7.2. Risques relatifs aux caisses locales Incertitudes sur la possibilité pour les caisses locales de poursuivre des émissions de parts sociales par offre au public et perte de l’agrément des caisses locales La désaffiliation unilatérale des caisses locales de l’ensemble Crédit Mutuel emporterait la perte du bénéfice de l’agrément bancaire collectif octroyé dans les conditions de l’article R. 511 -3 du CMF, ce qui pourrait être susceptible d’avoir un impact sur leur possibilité d’émettre, pour le futur, des parts sociales par offre au public. Les émissions par offre au public des parts sociales constituent à ce jour une source de financement essentiel pour CMA. L’incapacité des caisses locales à poursuivre les émissions par offre au public pourrait avoir des incidences fortes sur sa situation financière si un schéma alternatif n’était pas mis en place. Un schéma d’émission est en cours d’étude avec l’ACPR et la BCE. Il n’existe aucune certitude sur le fait que le schéma proposé soit accepté par les autorités. L’analyse réalisée par CMA de la mise en œuvre de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel a confirmé que les parts sociales A, B et C émises par les caisses locales à ce jour ne seraient pas affectées. En effet, les cas de remboursement anticipé reposant sur une base légale applicables aux parts sociales A, B et C résultent (i) de la Loi de 1947 et (ii) du règlement (UE) n°575/2013 du 26 juin 2013 compte tenu de la qualité de fonds propres des parts sociales. Ces textes ne comportent pas de cas de remboursement anticipé relatif à la perte de l’agrément bancaire des caisses locales ou de changement d’objet pour autant que le statut coopératif demeure. De même, les modalités contractuelles des parts sociales A, B et C ne comportent pas de cas de remboursement anticipé relatif à la perte de l’agrément des caisses locales devenues SCL. Risque lié au sort des caisses locales ayant voté contre le projet de désaffiliation unilatérale Les caisses locales ayant voté contre la désaffiliation unilatérale de l’ensemble Crédit Mutuel, ou n’ayant pas souhaité participer au vote, pourront ne pas faire partie de cette nouvelle organisation. Elles pourraient rester rattachées au Crédit Mutuel, selon une organisation qui reste à définir par l’ensemble Crédit Mutuel. Toutefois, les résultats du vote relatif au projet d’indépendance du Groupe Crédit Mutuel 14 Arkéa ne préjugent en rien des résultats du futur vote des caisses locales relatif à la mise en œuvre opérationnelle de cette désaffiliation unilatérale vis-à-vis de l’ensemble Crédit Mutuel. Le vote de chaque caisse locale du premier semestre 2018 étant un vote d’orientation, chaque caisse locale sera appelée à se prononcer sur la phase de mise en œuvre de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa. Les caisses locales qui choisiront de voter contre la désaffiliation unilatérale devront se rattacher à l’ensemble Crédit Mutuel afin de bénéficier d’un nouvel agrément collectif. Cette nouvelle affiliation ne constituera pas un cas de remboursement anticipé des parts sociales A, B et C. Ces caisses locales se verront remboursées des actions ordinaires de catégorie A qu’elles détiennent dans le capital social de Crédit Mutuel Arkéa. Concernant plus précisément les caisses locales adhérentes de la fédération du Crédit Mutuel Massif Central, il est rappelé que lors du Conseil d’administration de Crédit Mutuel Arkéa en date du 17 janvier 2018, le Groupe Crédit Mutuel Arkéa a invité les caisses locales des trois fédérations (Bretagne, SudOuest et Massif Central) à engager une consultation relative au projet d’indépendance du Groupe Crédit Mutuel Arkéa. Le Conseil d’administration de la fédération du Crédit Mutuel Massif Central s’est opposé au principe d’une consultation des Conseils d’administration des caisses locales de son périmètre. Toutefois, la consultation a été engagée par 6 des 30 caisses locales adhérentes de la fédération du Crédit Mutuel Massif Central. Risques liés au vote définitif des sociétaires La réalisation de la mise en œuvre opérationnelle de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa reste soumise à l’approbation et au vote des conseils d’administration des caisses locales. Les caisses locales qui voteront pour la désaffiliation de l’ensemble Crédit Mutuel devront convoquer leur assemblée générale extraordinaire afin d’approuver notamment la modification de leurs statuts y afférant. Les résultats du vote d’orientation relatif au projet d’indépendance du Groupe Crédit Mutuel Arkéa ne préjugent en rien des résultats du futur vote des caisses locales relatif à la mise en œuvre opérationnelle de cette désaffiliation unilatérale vis-à-vis de l’ensemble Crédit Mutuel. Aucune certitude ne peut être apportée sur les résultats des futurs votes des caisses locales. A ce stade, il n’y a pas de certitude sur la manière dont cette situation pourrait évoluer et/ou sur l’échéance à laquelle elle pourrait se résoudre. 2.7.3. Risques relatifs à Crédit Mutuel Arkéa A l’issue de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa (devenu « Groupe Arkéa ») de l’ensemble Crédit Mutuel dont la CNCM est l’organe central, le Groupe Arkéa serait toujours constitué autour d’Arkéa (actuellement Crédit Mutuel Arkéa) agréée en tant que banque coopérative et supervisée directement par l’ACPR et la BCE. Risques liés à l’accord des autorités de contrôle Conformément aux dispositions du CMF, concomitamment à la désaffiliation unilatérale de Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel, la CNCM, en tant qu’organe central, devrait notifier l’ACPR de la désaffiliation unilatérale de Crédit Mutuel Arkéa. La réalisation du projet de désaffiliation unilatérale est soumise à la décision de l’ACPR et de la BCE concernant l’agrément bancaire de Crédit Mutuel Arkéa et des caisses locales qui lui sont rattachées, ces autorités étant amenées à se prononcer lorsque la perte de la qualité de société affiliée sera notifiée à l’ACPR par l’organe central pour chaque entité du Groupe Crédit Mutuel Arkéa conformément à l’article L. 511-31 du CMF. A ce stade, des discussions sont en cours avec chacune de ces autorités, aucune assurance ne peut être donnée quant à l’obtention de leur accord ni quant au délai et aux modalités de l’obtention de leur accord. La modification de la dénomination sociale de Crédit Mutuel Arkéa nécessitera l’accord préalable de ces autorités. Risque lié aux calculs prudentiels 15 Par ailleurs, la désaffiliation du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel pourrait entraîner une évolution du modèle interne de calcul des risques pondérés conduisant à une augmentation des exigences en fonds propres, voire un passage vers un modèle standard. Au 31 décembre 2017, le risque de crédit est déterminé pour 88 Mds € d'expositions nettes au risque, dont : - 58,3 Mds € d'expositions au risque sont évaluées selon une approche notation interne, - et 29,7 Mds € d'expositions au risque sont déjà évaluées selon une approche standard. Par conséquent, la désaffiliation de l'ensemble Crédit Mutuel pourrait conduire à revoir le mode d'évaluation des risques pondérés pour les 58 Mds € d'expositions au risque actuellement évaluées selon une approche notation interne. Risques liés aux demandes d’indemnisation de la CNCM La CNCM a, par ailleurs, publié un communiqué de presse le 19 juin 2018 par lequel elle évoque une indemnisation par le Groupe Crédit Mutuel Arkéa et au sein duquel elle mentionne notamment qu'elle demandera, « sur la base des 3,5 milliards de réserves accumulées du Crédit Mutuel Arkéa et de ses caisses locales, la rétrocession au Groupe Crédit Mutuel du bénéfice de mutualisation créé par la collectivité des clients et sociétaires » et une indemnisation pour les « dommages créés, en particulier la nécessité de redéployer son réseau dans le Sud-Ouest et en Bretagne ». Crédit Mutuel Arkéa considère cette communication comme trompeuse car dénuée de tout fondement juridique, tant concernant les bases de calcul évoquées que sur le principe même d’une indemnisation. A ce jour, le Groupe Crédit Mutuel Arkéa n’a pas été saisi d’une quelconque demande formelle et étayée. Crédit Mutuel Arkéa contestera cette demande si elle venait à être formalisée. Risques liés à la gouvernance de CMA Par ailleurs, le Conseil d’administration de la CNCM qui s’est tenu le 20 avril 2018 a proposé un nouveau projet de statuts pour la CNCM permettant à celle-ci d’écarter les principaux dirigeants de fédérations régionales. En réaction, l’assemblée générale de Crédit Mutuel Arkéa qui s’est tenue le 16 mai 2018 a adopté la résolution attribuant au Conseil d’administration de CMA, à son président et aux dirigeants effectifs de CMA un mandat pour prendre la décision, en cas d’agression constatée, de se désaffilier unilatéralement de la CNCM. Ce droit de sortie se traduirait par l’exercice du droit de retrait dont dispose tout adhérent à une association de la loi de 1901 que constitue la CNCM. Cette nouvelle rédaction des statuts a été validée par l’assemblée générale de la CNCM qui s’est tenue le 31 mai 2018 puis approuvée par le Ministre de l’économie et des finances par lettre du 10 juillet 2018. Risques de contentieux Lors de la mise en œuvre de la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel, il existe un risque que la CNCM conteste sur le plan juridique la désaffiliation unilatérale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa. Par ailleurs, la mise en œuvre opérationnelle de la désaffiliation du Groupe Crédit Mutuel Arkéa pourrait, notamment au regard du caractère inédit d’une telle désaffiliation, engendrer des contentieux ou divers recours à l’encontre de Crédit Mutuel Arkéa de la part de clients ou de contreparties du Groupe. Risque lié à la perte de la solidarité interfédérale Le Crédit Mutuel Arkéa ne bénéficiera plus du mécanisme de solidarité interfédérale en cas de mise en œuvre de l’indépendance du Groupe Crédit Mutuel Arkéa vis-à-vis de l’ensemble Crédit Mutuel tel que décrit ci-dessous. Toutefois, il est précisé que le Crédit Mutuel Arkéa dispose de son propre mécanisme de solidarité qui interviendrait en premier ressort. Un pacte d’affiliation entre toutes les SCL et Arkéa serait conclu pour une durée de 99 ans en vue de mettre en œuvre des mécanismes de solidarité, d’entraide et de soutien pour favoriser 16 l’accomplissement de la mission primordiale des SCL, à savoir favoriser l’accès à toutes et à tous aux services bancaires et financiers. A ce stade, il n’y a pas de certitude sur la manière dont cette situation pourrait évoluer et/ou sur l’échéance à laquelle elle pourrait se résoudre. 17 3. Comptes consolidés au 30 juin 2018 Bilan (en milliers d'euros) Actif Notes 30.06.2018 01.01.2018 31.12.2017 IFRS 9 IFRS 9 IAS 39 4 182 765 22 981 741 685 923 Caisse, banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers disponibles à la vente Titres au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti 1 2 3 4a 4b 5 1 4 168 222 1 022 508 664 371 10 013 020 4 182 765 1 120 970 685 923 10 607 608 148 735 8 379 171 157 737 7 599 543 Prêts et créances sur la clientèle, au coût amorti Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu'à échéance Placement des activités d'assurance Actifs d'impôts courants Actifs d'impôts différés Comptes de régularisation et actifs divers Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Ecarts d’acquisition TOTAL DE L'ACTIF 6 52 824 778 261 782 50 135 759 264 848 7 52 395 847 160 255 76 393 1 162 390 201 960 162 994 258 245 427 830 571 184 132 899 685 50 600 452 209 444 114 092 1 054 892 190 340 168 838 253 085 427 580 572 684 128 346 560 209 205 54 848 2 170 984 190 347 515 395 253 085 427 580 572 684 128 384 779 30.06.2018 01.01.2018 31.12.2017 IFRS 9 559 648 392 531 11 282 997 7 255 272 51 068 351 53 514 83 610 114 439 2 385 508 50 254 488 394 365 2 402 215 6 652 747 6 649 794 2 244 983 3 904 814 253 486 246 511 2 953 132 899 685 IFRS 9 558 817 398 672 10 737 984 7 999 171 49 379 692 46 800 119 391 162 207 2 005 388 48 247 133 413 281 1 892 119 6 385 905 6 383 023 2 207 864 3 941 361 233 798 IAS 39 610 438 398 672 10 787 859 9 814 554 49 436 172 46 800 119 045 152 025 5 471 948 42 807 688 394 857 1 892 773 6 451 948 6 449 066 2 207 864 3 531 437 281 644 428 121 2 882 128 384 779 Passif Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts courants Passifs d'impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Passifs relatifs aux activités d'assurance Provisions Dettes subordonnées Capitaux propres totaux Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat de l'exercice Intérêts minoritaires TOTAL DU PASSIF 8 Notes 9 10 3 12 9 13 14 15 38 031 257 2 882 128 346 560 7 259 426 50 483 395 264 850 101 294 18 Compte de résultat (en milliers d'euros) 30.06.2018 30.06.2017 Compte de résultat Intérêts et produits assimilés Notes 18 IFRS 9 894 818 IAS 39 915 752 Intérêts et charges assimilées 18 -564 804 -620 506 Commissions (produits) 19 319 343 325 792 Commissions (charges) 19 -67 203 -121 919 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 20 59 708 18 547 Gains ou pertes nets sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 21a 25 397 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 21b Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'instruments financiers au coût amorti 22 1 Produit net des activités d'assurance 23 334 061 Produits des autres activités 24 118 116 3 580 688 Charges des autres activités 24 -37 014 -3 153 137 PRODUIT NET BANCAIRE Charges générales d'exploitation 25 1 082 423 -675 464 1 002 766 -632 298 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles -58 106 -55 572 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION Coût du risque de crédit 26 348 853 -37 663 314 896 -25 333 311 190 6 546 289 563 1 674 RESULTAT D'EXPLOITATION Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mise en équivalence 57 549 Gains ou pertes nets sur autres actifs 27 474 -2 032 Variation de valeur des écarts d'acquisition 32 19 626 0 RESULTAT AVANT IMPOTS Impôt sur les bénéfices 28 337 836 -91 285 289 205 -95 826 Résultat net d'impôt des activités abandonnées 0 0 RESULTAT NET dont Intérêts minoritaires 246 551 41 193 379 117 RESULTAT NET (PART DU GROUPE) 246 511 193 262 30.06.2018 30.06.2017 Etat du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Ecarts actuariels au titre des régimes à prestations définies (nets d'impôts) Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat (nets d'impôts) Réévaluation des instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres (hors titres cédés durant l’exercice) (nets d'impôts) Part de réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres, cédés durant l’exercice (nets d'impôts) Quote-part non recyclable des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises MEE (nets d'impôts) Notes IFRS 9 IAS 39 246 551 -3 964 883 193 379 -976 34 879 -1 055 4 805 -67 Eléments non recyclables en résultat net Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôts) 35 548 -7 416 -1 043 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente (nets d'impôts) -8 537 116 194 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables (nets d'impôts) -142 1 331 236 14 529 -15 859 132 054 19 689 131 011 RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 266 240 324 390 dont part du Groupe 266 199 324 273 41 117 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises MEE (nets d'impôts) Eléments recyclables en résultat net Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres dont part des intérêts minoritaires 19 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (en milliers d'euros) Capital et réserves liées Capitaux propres au 01 janvier 2017 Augmentati on / réducti on de capi tal 2 203 108 8 774 Réserves consolidées Total des gains et pertes comptabilisés Résultat Capitaux propres Part des directement en capitaux part du groupe part du Groupe minoritaires propres 3 239 290 291 625 336 187 6 070 210 8 774 2 747 Capitaux propres consolidés 6 072 957 8 774 El i mi nati on des ti tres auto détenus 0 0 Emi ssi on d'acti ons de préférence 0 0 Composantes capi taux propres des i nstruments hybri des 0 0 Composantes capi taux propres dont l e pai ement est fondé sur des acti ons 0 0 Affectati on du résul tat 2016 336 187 Di stri buti on 2017 au ti tre du résul tat 2016 -37 456 Changement dans l es parti ci pati ons dans l es fi l i al es sans perte de contrôl e Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Vari ati on des gai ns et pertes comptabi l i sés di rectement en capi taux propres -336 187 -37 456 170 2 211 882 3 538 191 291 625 131 011 2 211 882 3 538 191 422 636 Résul tat du premi er semestre 2017 Sous-total Effet des acqui si ti ons et des cessi ons sur l es i ntérêts mi nori tai res 0 193 262 Quote-part dans l es vari ati ons de capi taux propres des entrepri ses associ ées et des coentrepri ses MEE 193 262 -1 -867 2 211 882 -4 018 3 537 323 Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Vari ati on des gai ns et pertes comptabi l i sés di rectement en capi taux propres Résul tat du second semestre 2017 2 207 864 Sous-total Effet des acqui si ti ons et des cessi ons sur l es i ntérêts mi nori tai res Quote-part dans l es vari ati ons de capi taux propres des entrepri ses associ ées et des coentrepri ses MEE Changement de méthodes comptabl es Autres vari ati ons 2 207 864 Capitaux propres au 31 décembre 2017 Augmentati on de capi tal El i mi nati on des ti tres auto détenus Emi ssi on d'acti ons de préférence Composantes capi taux propres des i nstruments hybri des Composantes capi taux propres dont l e pai ement est fondé sur des acti ons Affectati on du résul tat 2017 Di stri buti on 2018 au ti tre du résul tat 2017 Changement dans l es parti ci pati ons dans l es fi l i al es sans perte de contrôl e 2 207 864 37 119 Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Vari ati on des gai ns et pertes comptabi l i sés di rectement en capi taux propres Résul tat 2018.06 2 244 983 3 923 429 281 644 19 688 Sous-total Effet des acqui si ti ons et des cessi ons sur l es i ntérêts mi nori tai res Quote-part dans l es vari ati ons de capi taux propres des entrepri ses associ ées et des coentrepri ses MEE Changement de méthodes comptabl es 2 244 983 3 923 429 301 332 1 170 -16 154 2 727 -1 6 044 425 131 010 193 262 6 365 971 0 -867 Capitaux propres au 30 juin 2017 Augmentati on / réducti on de capi tal El i mi nati on des ti tres auto détenus Emi ssi on d'acti ons de préférence Composantes capi taux propres des i nstruments hybri des Composantes capi taux propres dont l e pai ement est fondé sur des acti ons Affectati on du résul tat 2016 Di stri buti on 2017 au ti tre du résul tat 2016 Changement dans l es parti ci pati ons dans l es fi l i al es sans perte de contrôl e 117 2 843 -1 0 54 -813 193 262 6 365 103 -4 018 0 0 0 0 0 0 -6 936 2 897 -18 6 368 000 -4 018 0 0 0 0 0 0 -6 954 3 530 387 422 636 -140 992 193 262 6 354 149 -140 992 234 859 2 879 -1 3 6 357 028 -140 993 234 862 3 530 387 281 644 428 121 6 448 016 0 886 0 164 2 881 6 450 897 0 886 0 165 281 644 428 121 6 449 066 37 119 0 0 0 0 0 -36 824 695 2 882 6 450 056 19 688 246 511 2 879 246 511 6 716 255 0 160 0 -66 621 2 920 246 511 6 649 794 2 953 234 859 886 164 3 531 437 428 121 -36 824 695 -428 121 0 246 511 160 -18 775 2 244 983 193 379 6 368 814 0 422 636 -6 936 1 -37 460 6 041 698 131 011 0 Autres vari ati ons Capitaux propres au 30 juin 2018 0 -4 -1 Changement de méthodes comptabl es Autres vari ati ons 0 3 904 814 -47 846 253 486 1 -3 41 33 6 451 948 37 119 0 0 0 0 0 -36 827 695 6 452 935 19 688 246 552 6 719 175 0 160 0 -66 588 6 652 747 Les autres variations intègrent les impacts liés à IFRS 9 détaillés en note 5 FTA -Tableau de variation des capitaux propres. 20 Tableau des flux de trésorerie nette (en milliers d'euros) 30.06.2018 30.06.2017 Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles Résultat net Impôt Résultat avant impôt Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations Dotations nettes aux provisions et dépréciations Quote-part de perte/(bénéfice) dans les sociétés mises en équivalence Perte nette/(gain net) des activités d'investissement (Produits)/charges des activités de financement Autres mouvements Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et des autres ajustements Opérations interbancaires Opérations avec la clientèle Opérations sur autres actifs/passifs financiers Opérations sur autres actifs/passifs non financiers Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence Impôts versés 246 551 91 285 337 836 56 812 331 31 518 -6 546 -7 260 1 362 579 1 437 434 -1 246 236 -792 198 -634 739 1 196 968 874 -78 343 193 379 95 826 289 205 54 628 -2 15 293 -1 674 -37 579 1 082 164 1 112 830 1 689 019 -93 071 -4 469 114 2 006 598 13 303 Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -1 553 674 -853 265 221 596 548 770 Flux de trésorerie nets provenant des activités d'investissement Actifs financiers et participations Immeubles de placement Immobilisations corporelles et incorporelles Autres -535 780 -1 440 -62 816 - 73 072 -17 342 -60 655 - FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENT -600 036 -4 925 Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement Flux de trésorerie provenant/à destination des actionnaires Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 34 524 707 000 741 524 -61 502 -1 610 000 -1 671 502 363 084 221 596 -600 036 741 524 -1 127 657 548 770 -4 925 -1 671 502 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture Caisse, banques centrales (actif & passif) Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 3 874 179 4 182 765 -308 586 3 814 302 3 617 196 197 106 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture Caisse, banques centrales (actif & passif) (Notes 1 et 9) Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (Notes 1; 7c; 9 et 14b) VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE 4 237 263 4 168 222 69 041 2 686 645 2 937 643 -250 998 363 084 -1 127 657 FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES OPERATIONNELLES Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles Flux de trésorerie nets provenant des activités d'investissement Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. La notion de trésorerie nette comprend le solde net des comptes de caisse, banques centrales ainsi que le solde net des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit. Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux titres de créances négociables. Les variations de trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les changements liés aux capitaux propres et les dettes subordonnées. 21 Annexe Comptes consolidés 30 juin 2018 FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE A bientôt mi-parcours du plan stratégique Arkéa 2020, le groupe Arkéa réalise au 30 juin 2018 une performance remarquable. Le résultat net -part du groupe- ressort à 247 M€, du fait d’une dynamique commerciale soutenue dans tous les métiers du groupe. Le PNBA à 1 082 M€ est en progression de 8% ; malgré la persistance d’un environnement contraignant de taux bas, il traduit l’efficacité du modèle économique diversifié d’Arkéa. Dans le même temps, la maîtrise des frais de gestion à 733 M€ permet de renforcer la rentabilité du groupe. Le coût du risque au 30 juin 2018 s’établit à 38 M€. Au premier semestre, le Groupe, via sa filiale Financo, a finalisé l’acquisition du portefeuille d’activité de financement automobile de My Money Bank en France. Cette acquisition entraine la reconnaissance dans le compte de résultat du premier semestre 2018 d’un badwill. Le Conseil d’administration du Crédit Mutuel Arkéa, qui s’est tenu le 17 janvier 2018, a donné mandat aux dirigeants du groupe Crédit Mutuel Arkéa d’engager toute action permettant au Crédit Mutuel Arkéa de devenir un groupe bancaire coopératif et mutualiste indépendant du reste du Crédit Mutuel. Les administrateurs des caisses locales et des fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central ont été invités à voter lors du premier semestre 2018. 94.5 % des caisses locales qui se sont exprimées, se sont prononcées en faveur de l’indépendance pour Crédit Mutuel Arkéa qui deviendra ainsi un groupe coopératif et territorial, aux valeurs mutualistes. Le groupe Crédit Mutuel Arkéa va désormais engager la mise en œuvre opérationnelle de sa désaffiliation unilatérale de l’ensemble Crédit Mutuel. Le Conseil d’administration de Crédit Mutuel Arkéa, en date du 29 juin 2018, a approuvé le schéma d’organisation cible du futur groupe indépendant et a appelé les caisses locales à se prononcer sur la mise en œuvre de ce schéma. 22 NORMES COMPTABLES APPLIQUEES En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l'application des normes internationales, le groupe Crédit Mutuel Arkéa a établi ses documents de synthèse au titre de l’exercice clos le 30 juin 2018 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté dans l'Union Européenne et applicable à cette date. Ils sont présentés selon la recommandation 2017-02 de l’autorité des normes comptables (ANC). Le contenu des présents états financiers a été déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 34 relative à l’information financière intermédiaire condensée. Au 30 juin 2018, le Groupe applique les normes en vigueur au 1er janvier 2018 adoptées par l’Union Européenne. Le Groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles normes et interprétations adoptées par l’Union européenne lorsque l’application en 2018 n’est qu’optionnelle. 23 IFRS 9 Instruments financiers Le Groupe applique la norme IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace la norme IAS 39 Instruments financiers « comptabilisation et évaluation ». Elle définit de nouvelles règles en matière de : - classement et d’évaluation des instruments financiers (phase 1) - dépréciation du risque de crédit des actifs financiers (phase 2) - comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture (phase 3). Le classement et l’évaluation ainsi que le nouveau modèle de dépréciation d’IFRS 9 sont appliqués rétrospectivement en ajustant le bilan d’ouverture au 1er janvier 2018 (impact en capitaux propres), sans obligation de retraiter les exercices présentés en comparatif. Ainsi, le Groupe présente ses comptes 2018 sans comparatif 2017 au format IFRS 9, l’explication du passage des portefeuilles entre les deux référentiels et les impacts sur les capitaux propres au 1er janvier 2018 sont présentés ci-dessous (partie Notes – First Time Application). Le Groupe n’applique pas la phase 3 qui est optionnelle ; la couverture restant donc comptabilisée selon IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne. La mise en œuvre d’IFRS 9 concerne l’ensemble des activités du Groupe à l’exception des entités assurance qui bénéficient du différé d’application à 2021, prévu par l’amendement à IFRS 4, tel qu’adopté par l’Union européenne. Le détail des principes IFRS 9 appliqué par le Groupe est présenté dans la partie Principes comptables et méthodes d’évaluation. NOTES – FIRST TIME APPLICATION Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 au 1er janvier 2018 sont les suivants : Note 1 – Tableau de passage IAS 39 – IFRS 9 / Classement et évaluation Ce tableau présente les encours bruts. Classes Soldes au d'évaluation 31.12.2017 IAS 39 IAS 39 Actifs financiers à la 22 981 741 juste valeur par résultat Actifs financiers disponibles à la vente Actifs financiers au coût amorti 38 031 257 Natures d'instrument et catégories comptables IAS 39 Soldes détaillés au 31.12.2017 IAS 39 Actifs financiers détenus à des fins de transaction dont Instruments dérivés 364 055 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat sur Option 16 802 014 Instruments de dette et prêts à la juste valeur par résultat sur Option 5 815 672 Instruments de capitaux propres disponibles à la vente 2 221 955 Instruments de dette disponibles à la vente Caisse, banques centrales Prêts et Créances sur les établissements de crédit Prêts et Créances 60 966 932 sur la clientèle (hors location financement) Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 35 809 302 4 182 765 7 259 426 49 423 447 101 294 Natures d'instrument et catégories comptables IFRS 9 Reclassement à iso valeur Actifs financiers détenus à des fins de transaction dont Instruments dérivés Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres désignés comme évalués à la juste valeur par OCI Instruments de dette désignés comme évalués à la juste valeur par résultat Instruments de dette ou prêts obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat - trading Instruments de dette évalués à la juste valeur par OCI Titres au coût amorti Instruments de capitaux propres désignés comme évalués à la juste valeur par OCI Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat Instruments de dette évalués à la juste valeur par OCI Instruments de dette désignés comme évalués à la juste valeur par résultat Instruments de dette obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Titres au coût amorti Caisse, banques centrales Prêts et Créances sur les établissements de crédit, au coût amorti Prêts et Créances, à la juste valeur par résultat Prêts et Créances sur la clientèle, au coût amorti (hors location financement) Prêts et Créances, à la juste valeur par résultat Titres au coût amorti Instruments de dette évalués à la juste valeur par OCI Instruments de dette désignés comme évalués à la juste valeur par résultat Instruments de dette obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Réévaluation -116 Reclassement Assurances (1) Solde au 01.01.2018 IFRS 9 -686 363 253 -79 238 -16 618 709 104 067 -30 042 109 280 -5 776 248 9 382 109 280 -247 394 159 001 -217 765 -1 501 201 -25 457 286 215 374 78 118 -1 577 -62 994 63 441 -663 94 587 473 360 159 003 10 134 248 -107 655 425 075 609 156 215 370 76 543 4 182 765 7 601 243 63 387 49 315 948 -6 708 70 246 82 465 -20 264 -82 367 2 -3 -4 3 1 462 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Soldes IFRS 9 au 01.01.2018 Autres reclassements 1 180 97 229 1 120 970 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 607 608 Actifs financiers au coût amorti 61 258 964 (1) Les autres reclassements intègrent les reclassements des dépôts de garantie en instruments financiers conformément à la recommandation de l'ANC 2017-02. 24 Application des dispositions d’IFRS 9 en matière de classement aux actifs financiers pour les actifs qui ont changé de classement : • Les instruments de capitaux propres sont par défaut évalués à la juste valeur par résultat. Ceux qui ont été désignés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables ont été soumis à un comité de validation (comité exécutif). • Les instruments de dette ont été analysés selon les deux critères suivants : (i) Modèle de gestion : l’ensemble des portefeuilles ont été affectés à un modèle de gestion « Collecte », « Collecte et vente » ou « Vente » selon les critères définis par IFRS 9 et appliqués en date de première application. (ii) L’analyse des critères SPPI – Solely Payments of Principal and Interests (cf. principes comptables) à date de comptabilisation initiale. La majorité des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti continuent à remplir les conditions pour une comptabilisation au coût amorti selon IFRS 9. Les principaux reclassements concernent : • Pour les portefeuilles de crédits : des crédits spécifiques octroyés à des établissements de crédit • Pour les portefeuilles de titres d’investissement : des obligations structurées ou dont les taux d’intérêt variables ne sont pas en phase avec la valeur temps des tombées de coupon. Les principaux reclassements des titres de dette qui étaient évalués à la juste valeur par capitaux propres (actifs disponibles à la vente) et qui sont reclassés à la juste valeur par résultat concernent : • Des parts d’OCPVM ou de FCPR • Des titrisations Note 2 – Reclassement IFRS 9 des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option sous IAS 39 Reclassement des actifs à la JVR par Option au 31.12.2017 (IAS 39) et qui ne sont plus désignés ainsi au 01.01.2018 (IFRS 9) en miliers d'euros Titres de capitaux propres Reclassement imposé par la Reclassement sur choix du Groupe Catégorie comptable cible norme 104 067 Titres de capitaux propres évalués à la juste valeur par OCI 109 280 Titres de dette et Prêts Titres de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat Titres de dette évalués à la juste valeur par résultat Titres de dette évalués à la juste valeur par OCI Titres de dette au coût amorti Il s’agit principalement des titres de capitaux propres pour lesquels l’option n’existe plus ainsi que des instruments de dette qui étaient classés à la juste valeur par résultat sur option car ils incluaient un dérivé incorporé. Aucun actif n’est nouvellement désigné à la juste valeur par le biais du résultat net à la date de première application. 25 Note 3 – Suivi des justes valeurs pour les instruments reclassés au coût amorti et ceux reclassés de la juste valeur par résultat à la juste valeur par capitaux propres 26 Note 4 – Tableau de passage IAS 39 – IFRS 9 / Dépréciation a- Variations de corrections de valeur pour dépréciation en date de FTA Actifs… Engagements donnés Solde de clôture Impacts des des corrections Provisions de valeur pour collectives IAS dépréciation ou 39 / Buckets 1 provisions et 2 IFRS 9 IAS 39 / IAS 37 IAS 39 IFRS 9 ...Evalués à la juste valeur par résultat Juste valeur par résultat ...Disponibles à la vente Juste valeur par capitaux propres ...Détenus jusqu'à l'échéance Coût amorti Prêts et Créances sur les établissements de crédit Prêts et Créances sur la clientèle (hors Location fin.) Juste valeur par résultat Juste valeur par OCI Coût amorti Juste valeur par résultat Juste valeur par OCI Coût amorti Juste valeur par résultat Juste valeur par OCI Coût amorti Juste valeur par résultat Juste valeur par OCI Coût amorti Juste valeur par résultat Juste valeur par OCI Coût amorti -14 253 -21 542 Autres impacts (Var. des provisions dues Solde au reclassement d'ouverture des de l'actif et corrections de élimination des valeur pour provisions sur pertes IFRS 9 titres de capitaux propres) 14 253 21 542 -4 783 -1 271 0 -4 783 -1 271 0 -1 700 -1 700 -948 751 -70 238 -1 018 989 Location financement -48 610 -23 349 -71 959 Autres actifs 0 0 Engagements de financement -14 462 -14 462 Garanties financières -3 963 -3 963 Autres engagements donnés b - Présentation borne d'ouverture IFRS 9 Natures d'instrument et catégories comptables IFRS 9 Juste valeur par capitaux propres Coût amorti Assiette de calcul - Provisions IFRS 9 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Borne d'ouverture - Provisions IFRS 9 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Titres de dettes 10 060 849 78 182 0 -4 607 -176 0 Prêts et créances 0 0 0 0 0 0 Titres de dette 133 603 25 405 0 -228 -1 043 0 Prêts et Créances sur les établissements de crédit 7 601 243 0 0 -1 700 0 0 Prêts et Créances sur la clientèle (hors location financement) 45 639 247 2 266 119 1 410 582 -94 228 -122 501 -802 260 Location financement 1 686 505 153 317 70 937 -12 809 -10 540 -48 610 27 Note 5 – Tableau de variation des capitaux propres Total des gains et Capital et Réserves pertes comptabilisés réserves liées consolidées directement en au capital capitaux propres Résultat part du groupe Capitaux Part des propres part minoritaires du Groupe Capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2017 Reclassement Dépréciation Impôts différés 2 207 864 3 531 437 70 625 -119 786 30 965 281 644 -70 734 4 789 18 100 428 121 6 449 066 -109 -114 997 49 065 2 882 6 451 948 -109 -114 997 49 065 Capitaux propres au 1er janvier 2018 2 207 864 3 513 241 233 800 428 121 6 383 025 2 882 6 385 907 IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients Cette norme définit les principes de comptabilisation du chiffre d’affaires relatif aux contrats conclus avec des clients à l’exception des contrats qui relèvent de normes spécifiques notamment celles relatives aux locations, aux contrats d’assurance et aux instruments financiers. Il convient de respecter 5 étapes : identification du contrat conclu avec le client, identification des obligations de performance incluses dans le contrat, détermination du prix de transaction du contrat, allocation du prix de transaction aux différentes obligations de performance et reconnaissance du revenu lorsqu’une obligation de performance est remplie. Des amendements viennent notamment apporter des clarifications sur sa mise en œuvre pour les points suivants : identification des obligations de prestations, distinction agent / principal, licences de propriété intellectuelle. L’Union Européenne a adopté la norme IFRS 15 le 29 octobre 2016 qui est applicable depuis le 1er janvier 2018. L’analyse de la norme et l’identification de ses effets potentiels ont conclu à l’absence d’impact significatif pour le Groupe ; les modalités de comptabilisation des revenus d’activités n’ont donc pas fait l’objet de modification. Autres normes D’autres amendements présentent des impacts peu ou non significatifs pour le Groupe. Ils concernent : - l’application de l’option à la juste valeur par résultat par les entités de capital-risque/développement, sur leurs entreprises associées et coentreprises. L’amendement à IAS 28 précise que cette option peut s’exercer entité par entité, - des indications sur les transferts depuis la catégorie immeubles de placement ou vers celle-ci (IAS 40), - les transactions dont le paiement est fondé sur des actions selon IFRS 2. Les modifications portent sur :  la comptabilisation des conditions d’acquisition de droits sur l’évaluation des transactions réglées en trésorerie,  les transactions incluant un dispositif de règlement sur base nette lié à une retenue fiscale à la source,  la modification des modalités d’un paiement fondé sur des actions qui donne lieu à un changement dans le classement de la transaction, qui est réglée en instruments de capitaux propres plutôt qu’en trésorerie. 28 Principale norme adoptée par l’Union Européenne et non encore appliquée IFRS 16 Contrats de location La norme IFRS 16 Locations, publiée en janvier 2016, remplacera la norme IAS 17 Contrats de location et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. La nouvelle définition des contrats de location implique d’une part, l’existence d’un actif identifié et, d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être plus limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à la norme IAS 17. Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation de tous les contrats de location, à l’actif sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations, et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. La norme IFRS 16 entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. L'analyse de la norme par le Groupe s’est poursuivie au cours de l’exercice. Le Groupe a réalisé le recensement de ses contrats de location. L’étude des impacts potentiels d’IFRS 16 sur les états financiers du Groupe est en cours. 29 Principale norme non encore adoptée par l’Union Européenne IFRS 17 Contrats d’assurance Le 18 mai 2017, la Fondation IFRS a publié la nouvelle norme IFRS 17 « Contrats d’assurance ». IFRS 17 remplace la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » publiée en 2004. IFRS 4 a autorisé les sociétés à continuer à utiliser les règles comptables nationales en matière de contrats d’assurance, ce qui a donné lieu à une multitude d’approches différentes et a rendu difficile pour les investisseurs toute comparaison des performances financières des différentes sociétés. IFRS 17 apporte une réponse aux problèmes de comparaison créés par IFRS 4 en exigeant la comptabilisation de tous les contrats d’assurance de façon homogène. Sous réserve de son adoption par l’Union Européenne, la norme IFRS 17 entrera en vigueur le 1 er janvier 2021. Le Groupe a lancé un groupe de travail pour analyser la norme et ses principaux impacts. Les normes adoptées par l’Union Européenne sont consultables sur le site internet de la commission européenne : https://ec.europa.eu/info/law/international-accounting-standards-regulation-ec-no-1606-2002/amendingand-supplementary-acts/acts-adopted-basis-regulatory-procedure-scrutiny-rps_fr 30 PRINCIPES COMPTABLES ET METHODES D’EVALUATION Le Groupe applique la norme IFRS 9 pour la comptabilisation des instruments financiers depuis le 1 er janvier 2018 pour son activité banque. Le périmètre de l’activité d’assurance continue d’appliquer la norme IAS 39 suite à l’adoption de l’exemption temporaire d’appliquer IFRS 9, prévu par l’amendement à IFRS 4. Pour bénéficier de ce report, les conditions suivantes doivent être remplies : - l’absence de transfert d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert), - l’indication des entités d’assurances bénéficiant du report d’application de la norme IFRS 9, - l’apport d’informations complémentaires en notes d’annexe en présentant séparément les activités relatives à l’assurance de celles de la banque. Respectueuses des conditions énumérées ci-dessus, les entités du Groupe bénéficiant du report d’application d’IFRS 9 sont Suravenir et Suravenir Assurances. Les principes comptables et les règles d’évaluation propres aux actifs et passifs générés par l’émission des contrats d’assurance, sont établis conformément à la norme IFRS 4. Hormis les cas cités ci-dessus, les autres actifs détenus et passifs émis par les sociétés d’assurance suivent les règles communes à tous les actifs et passifs du Groupe. Principes comptables pour l’activité banque La norme IFRS 9 distingue des règles de classification comptable différentes pour les instruments de capitaux propres (ou actions ou autres titres à revenu variable) et pour les instruments de dettes (ou obligations, prêts ou autres titres à revenu fixe). Pour déterminer la catégorie comptable des instruments de dettes (titres de dettes, prêts et créances), l’analyse des deux critères suivants est nécessaire : - Le modèle de gestion qui synthétise la manière dont l’entité gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie : « Collecte de flux de trésorerie », « Collecte de flux de trésorerie et revente » ou « Revente » ; - La nature des flux de trésorerie qui seront dits « SPPI – Solely payments of principal and interests » s’ils correspondent à des flux de trésorerie d’un prêt basique et plus précisément si « les conditions contractuelles donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû ».  Modèles de gestion Le modèle de gestion représente la manière dont sont gérés les instruments pour générer des flux de trésorerie et des revenus. Il repose sur des faits qui peuvent être observés, et n’est pas fondé sur une simple intention du management. Il ne s’apprécie pas au niveau de l’entité, ni instrument par instrument, mais est fondé sur un niveau de regroupement supérieur, qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont gérés collectivement. Il se détermine à l’initiation et peut être remis en cause en cas de changement de modèle. Pour le déterminer, il est nécessaire d’observer toutes les indications disponibles, dont : - la manière dont est reportée la performance de l’activité aux décisionnaires, - le mode de rémunération des gestionnaires, - la fréquence, le calendrier et les volumes des ventes des périodes précédentes, - la raison des ventes, 31 - les prévisions de ventes futures, la manière dont est évalué le risque. Dans le cadre du modèle de collecte, certains exemples de cessions autorisées sont indiqués explicitement dans la norme : - en lien avec une augmentation du risque de crédit, - proches de la maturité. Ces cessions «autorisées» ne sont pas prises en compte dans l’analyse du caractère significatif et fréquent des ventes réalisées sur un portefeuille. Par ailleurs, les cessions liées à des changements du cadre réglementaire ou fiscal feront l'objet d'une documentation au cas-par-cas afin de démontrer le caractère "non fréquent" de telles cessions. Pour les autres cas de cessions, des seuils ont été définis en fonction de la maturité du portefeuille titres (le Groupe ne cède pas ses crédits). Le Groupe a développé principalement un modèle de collecte des flux contractuels des actifs financiers, qui s’applique notamment aux activités de financement des clients. Il gère également des actifs financiers sur la base d’un modèle fondé sur la collecte des flux contractuels des actifs financiers et sur la vente de ces actifs. Au sein du Groupe, le modèle de collecte des flux contractuels et vente s’applique essentiellement aux activités de gestion de trésorerie et de gestion du portefeuille de liquidité.  Caractéristiques des flux de trésorerie Les flux de trésorerie contractuels, qui représentent uniquement des remboursements de principal et des versements d’intérêts sur le principal restant dû, sont compatibles avec un contrat dit basique. Dans un contrat basique, les intérêts représentent principalement la contrepartie de la valeur temps de l'argent (y compris en cas d’intérêts négatifs) et du risque de crédit. Les intérêts peuvent également inclure le risque de liquidité, les frais de gestion administrative de l’actif, ainsi qu’une marge commerciale. Toutes les clauses contractuelles doivent être analysées, notamment celles qui pourraient modifier l’échéancier ou le montant des flux de trésorerie contractuels. La possibilité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère SPPI (Seulement Paiement de Principal et d’Intérêts) des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant remboursé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts courus ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. L’analyse des flux de trésorerie contractuels peut également nécessiter leur comparaison avec ceux d’un instrument de référence, lorsque la composante valeur temps de l’argent incluse dans les intérêts est susceptible d’être modifiée en raison des clauses contractuelles de l’instrument. C'est le cas, par exemple, si le taux d'intérêt de l'instrument financier est révisé périodiquement, mais que la fréquence des révisions est décorrélée de la durée pour laquelle le taux d'intérêt est établi (révision mensuelle d’un taux à un an par exemple) ou si le taux d'intérêt de l'instrument financier est révisé périodiquement sur la base d’une moyenne de taux d'intérêt. Si l’écart entre les flux contractuels non actualisés de l’actif financier et ceux de l’instrument de référence est significatif ou peut le devenir, cet actif financier ne pourra pas être considéré comme basique. Selon les cas, l’analyse est qualitative ou quantitative. Le caractère significatif ou non de l’écart s’apprécie pour chaque exercice, et cumulativement sur la durée de vie de l’instrument. L’analyse quantitative tient compte d’un ensemble de scénarios raisonnablement possibles. 32 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués notamment par les titres de dettes (à taux fixe ou variable) et les prêts aux établissements de crédits et à la clientèle : - détenus à des fins de transaction (modèle de gestion « Revente ») ; ou - relevant de l’application de l’option ouverte par la norme IFRS 9 permettant de désigner un instrument financier en juste valeur par résultat si cela élimine ou réduit significativement une incohérence de traitement comptable ; ou - dont les flux de trésorerie ne correspondent pas à ceux d’un prêt basique (flux de trésorerie « non SPPI ») ; les instruments de type OPC (Organisme de Placement Collectif) et FCP (Fonds Commun de Placement) seront comptabilisés à ce titre. Par défaut, les titres de capitaux propres seront également comptabilisés à la juste valeur par résultat. Les actifs à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, hors frais d’acquisition et coupons courus inclus. Les revenus courus ou acquis des titres à revenu fixe sont comptabilisés en résultat, dans la rubrique intitulée « intérêts et produits assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Les dividendes reçus des titres à revenu variable sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Sont également comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » les variations de juste valeur de la période, en date d’arrêté, ainsi que les plus ou moins-values réalisées sur des actifs de cette catégorie. Aucune dépréciation n’est enregistrée sur les actifs à la juste valeur par résultat, le risque de contrepartie étant intégré dans la valeur de marché (juste valeur). Instruments financiers dérivés de transaction et de couverture – actif et passif Conformément à l’option proposée par IFRS 9 dans l’attente de la finalisation et de l’adoption du volet IFRS 9 relatif à la macro-couverture, le groupe Crédit Mutuel Arkéa a décidé de ne pas adopter le volet Couverture IFRS 9 et continue d’appliquer l’intégralité des dispositions IAS 39 en la matière de couverture. Toutefois, les informations complémentaires sur la couverture requises par la norme IFRS 7 amendée sont présentées à compter du 1er janvier 2018. Les instruments financiers dérivés sont considérés par défaut comme des instruments de transaction, sauf à pouvoir être qualifiés comptablement de couverture. Les instruments dérivés font l’objet de conventions cadres de compensation permettant en cas de défaut de la contrepartie de compenser les positions gagnantes et perdantes. Le Groupe négocie des accordscadres de compensation de type ISDA à chaque transaction de dérivés. Cependant, ces dérivés ne font pas l’objet d’une compensation comptable au bilan, conformément à IAS 32. A travers ces contrats de collatéralisation, le Groupe reçoit ou verse en garantie uniquement du cash. La norme IFRS 13 prévoit la prise en compte du risque de crédit propre dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debt Value Adjustment – DVA). Par ailleurs, l’évolution des techniques de valorisation, qui intègre notamment les précisions apportées par cette norme, a amené le Groupe à ajuster les modalités d’évaluation du risque de contrepartie dans la juste valeur des actifs financiers dérivés (Credit Value Adjustment – CVA). Le Groupe calcule la CVA et la DVA sur des instruments financiers dérivés pour chaque contrepartie avec laquelle il est exposé. Le calcul de la CVA résulte du produit entre l'exposition attendue positive du Groupe vis-à-vis de la contrepartie, estimée selon la méthode dite des « swaptions », multipliée par la probabilité de défaut (PD) de la contrepartie et par le taux des pertes en cas de défaut (LGD). Le calcul de la DVA résulte du produit entre l'exposition attendue négative du Groupe vis-à-vis de la contrepartie, estimée selon la 33 méthode dite des « swaptions », multipliée par la probabilité de défaut (PD) du Groupe et par le taux des pertes en cas de défaut (LGD). La méthodologie de calcul s’appuie sur les données de marché, notamment sur les courbes CDS (credit default swap) pour l’estimation des PD. Le FVA (« Funding Valuation Adjustment ») a pour objet de matérialiser le coût de financement des positions sur instruments dérivés qui ne font pas l’objet d’échange de collatéral. Le calcul du FVA résulte du produit entre l'exposition attendue du Groupe vis-à-vis de la contrepartie, multipliée par une estimation du coût de financement sur les marchés. Le montant comptabilisé au bilan au titre des ajustements de valeur au 30 juin 2018 est de 18.1 M€. Pour qualifier un instrument financier de dérivé de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée de l’opération de couverture dès la mise en place : stratégie de couverture, désignation de l’instrument ou de la portion d’instrument couvert, nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture. Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au moins semestriellement, l’efficacité de la relation de couverture. Une relation de couverture est considérée comme efficace : - si le rapport entre la variation de valeur des dérivés de couverture et la variation de valeur des instruments couverts pour le risque couvert est compris entre 80 % et 125 %, - et si les variations de valeur des dérivés de couverture attendues sur la durée de vie résiduelle de ces dérivés compensent celles attendues sur les instruments couverts pour le risque couvert. En fonction de la nature du risque couvert, le Groupe désigne l’instrument financier dérivé comme un instrument de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’une opération financière. Elle est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux des actifs et passifs à taux fixe. Dans le cas d’opérations de couverture de juste valeur, la variation de juste valeur du dérivé est inscrite en résultat dans le poste « gains ou pertes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », symétriquement à la réévaluation de l’opération couverte. Seule apparaît en résultat l’éventuelle inefficacité de la couverture. Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’opérations de macro-couverture ont pour objet de couvrir de façon globale tout ou partie du risque structurel de taux issu principalement des activités de la banque de détail. Pour le traitement comptable de ces opérations, le Groupe applique les dispositions prévues par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (dite IAS 39 « carve-out »). Le traitement comptable des instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de macrocouverture de juste valeur est identique à celui des dérivés de couverture de juste valeur. La variation de juste valeur des portefeuilles couverts est enregistrée sur une ligne spécifique du bilan, intitulée « écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », par la contrepartie du compte de résultat. L’efficacité des couvertures est contrôlée de manière prospective en s’assurant que les dérivés, lors de leur mise en place, réduisent le risque de taux du portefeuille couvert. De manière rétrospective, les couvertures doivent être déqualifiées lorsque les sous-jacents qui leur sont associés deviennent insuffisants. Couverture de flux de trésorerie : La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque lié à la variation des flux de trésorerie futurs des instruments financiers. Elle est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux des actifs et passifs à taux révisable. 34 Dans le cas d’opérations de couverture de flux de trésorerie, la partie efficace de la variation de juste valeur du dérivé est inscrite dans une ligne spécifique des capitaux propres « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres», tandis que la partie inefficace est constatée dans le compte de résultat dans le poste « gains ou pertes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Tant que la couverture est efficace, les montants inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat, en « produits et charges d’intérêts » au même rythme que les flux de l’instrument couvert affectent le résultat. En cas d’interruption de la relation de couverture ou si elle n’est plus hautement efficace, la comptabilité de couverture cesse. Les montants cumulés inscrits en capitaux propres au titre de la réévaluation du dérivé de couverture sont transférés dans le compte de résultat en « produits et charges d’intérêts » au moment où la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou lorsqu’il est déterminé qu’elle ne se réalisera pas. La couverture d’investissements nets en devises n’est pas utilisée par le Groupe. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont constitués des titres (à taux fixe ou variable) : - détenus en vue de collecter les flux de trésorerie inhérents à l’instrument et de générer des gains et pertes dans le cadre de cessions; et - dont les flux de trésorerie correspondent à ceux d’un prêt basique (flux de trésorerie « SPPI »). Les instruments de dettes à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur, à savoir leur prix d’acquisition, frais d’acquisition - s’ils sont significatifs - et coupons courus inclus. En date d’arrêté, ces titres sont évalués à leur juste valeur, la contrepartie des variations de valeur étant enregistrée sur une rubrique spécifique des capitaux propres « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ». Ces gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres ne sont constatés en compte de résultat qu’en cas de cession ou de dépréciation au titre du risque de crédit. Les revenus courus ou acquis de titres à revenu fixe sont comptabilisés en résultat dans la rubrique intitulée « intérêts et produits assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie inclut également les titres de capitaux propres qui relèvent de l’application de l’option irrévocable ouverte par la norme IFRS 9 lors de la comptabilisation initiale. Ce choix irrévocable est à faire, deal à deal, c’est-à-dire à chaque entrée d’un titre en portefeuille. Ces actifs ne font pas l’objet de dépréciation. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sur ces instruments ne sont jamais constatés en compte de résultat pour les titres de capitaux propres, même en cas de cession. Les dividendes reçus des titres à revenu variable sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Titres de dettes au coût amorti Les titres de dettes au coût amorti respectent les critères suivants : - ils sont détenus en vue de collecter les flux de trésorerie inhérents à l’instrument ; et - les flux de trésorerie correspondent à ceux d’un prêt basique (flux de trésorerie « SPPI »). 35 Ils sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais d’acquisition - s’ils sont significatifs et coupons courus inclus. En date d’arrêté, ils sont valorisés selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif et doivent faire l’objet d’une dépréciation au titre du risque de crédit. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle, au coût amorti Les « prêts et créances » sont des actifs financiers à paiements fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Les prêts et créances au coût amorti respectent les critères suivants : - ils sont détenus en vue de collecter les flux de trésorerie inhérents à l’instrument ; et - les flux de trésorerie correspondent à ceux d’un prêt basique (flux de trésorerie « SPPI »). La grande majorité des prêts et créances du groupe Crédit Mutuel Arkéa sur les établissements de crédit et sur la clientèle qui ne sont pas destinés à la vente dès leur octroi, sont comptabilisés dans la catégorie « prêts et créances au coût amorti ». Ils sont comptabilisés initialement à leur valeur de marché, qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine y compris les coûts de transaction directement imputables à l’opération et les commissions analysées comme un ajustement du rendement effectif du prêt. En date d’arrêté, les prêts et créances sont évalués au coût amorti. Les intérêts, les coûts de transaction et les commissions inclus dans la valeur initiale des crédits sont étalés sur la durée de vie du crédit selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ils contribuent ainsi à la formation du résultat sur la durée de vie du prêt. Les commissions perçues sur des engagements de financement dont la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement. Les commissions perçues dans le cadre de renégociations commerciales de prêts sont étalées. La renégociation du prêt entraîne la décomptabilisation ou la modification de l’ancien prêt. Selon ce principe, les commissions restant à étaler sur les anciens prêts sont comptabilisées immédiatement en résultat. La restructuration d’un prêt suite aux difficultés financières du débiteur entraîne novation du contrat. Suite à la définition de cette notion par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE), le Groupe a mis en place une identification des crédits restructurés (Forbearance) sur les créances. Opérations de location financement avec la clientèle Les opérations de location sont qualifiées d’opérations de location financement lorsqu’elles ont pour effet de transférer au locataire la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété du bien loué. A défaut, elles sont qualifiées de location simple. Les opérations de location financement sont enregistrées au bilan pour un montant correspondant à la valeur actualisée au taux d’intérêt implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie. Les intérêts compris dans les loyers sont enregistrés au compte de résultat dans la rubrique « intérêts et produits assimilés ». Dépréciation des actifs financiers et engagements donnés Conformément aux dispositions IFRS 9, une provision pour pertes attendues est comptabilisée dès l’entrée de l’actif financier au bilan. Les actifs financiers concernés incluent : - les instruments de dettes (titres et prêts et créances) comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres - les actifs liés aux activités de crédit-bail et location financement 36 - les autres créances, de type créances clients, créances relevant de la norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients, etc. Les engagements de financement ou de garantie donnés qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat font également partie du périmètre soumis à dépréciation. Les instruments de capitaux propres ainsi que les instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par résultat ne font pas l’objet de provisions pour dépréciation au titre du risque de crédit. Des dépréciations sont également constituées sur les créances assorties de garanties, dès lors qu’il existe un risque de crédit attendu. La dépréciation est enregistrée au sein de la rubrique « coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la provision pour perte attendue calculée diminue. Dans le cadre du modèle de provisionnement IFRS 9, les actifs financiers faisant l’objet d’une provision pour dépréciation sont regroupés en 3 groupes, dit « buckets », selon le niveau de risque de crédit :  Bucket 1 : la norme IFRS 9 introduit la notion de « perte attendue » ; en conséquence, le risque de crédit/contrepartie ne pouvant être nul quel que soit l’actif considéré, une provision pour risque de crédit individuelle est calculée (sur la base des pertes attendues à 1 an) et comptabilisée dès l’entrée de l’actif financier au bilan.  Bucket 2 : si, pendant la durée de vie de l’instrument, le risque de crédit augmente significativement, l’encours est reclassé en bucket 2 et une provision pour perte attendue calculée sur la base des pertes attendues à maturité est comptabilisée.  Bucket 3 : en cas de risque de crédit avéré (situation de défaut d’une contrepartie par exemple), l’encours est classé en bucket 3. Une provision pour perte attendue calculée sur la base des pertes attendues à maturité sera comptabilisée. Il y a perte avérée : - lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois ; - lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé, on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ; - s’il existe des procédures contentieuses concernant la contrepartie, notamment les procédures de surendettement, de redressement judiciaire, de règlement judiciaire, de liquidation judiciaire, de faillite personnelle, de liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international. Le classement d’un encours en encours déprécié pour une contrepartie donnée entraîne par contagion un classement identique de la totalité des encours et des engagements relatifs à cette contrepartie et cela indépendamment de l’existence de garantie ou de caution. La contagion s’étend à l’ensemble des tiers d’un même foyer (excepté les mineurs) ainsi qu’à toutes les contreparties appartenant au même groupe risque.  Définition de la frontière entre les buckets 1 et 2 Le Groupe s’appuie sur les modèles développés pour les besoins prudentiels et a ainsi retenu un découpage similaire de ses encours : - les portefeuilles LDP (« Low Default Porfolio », portefeuille à faible taux de défaut pour lequel le modèle de notation repose sur une évaluation expert) : Grands comptes, Banques, Collectivités locales, Souverains, Financements spécialisés, - les portefeuilles HDP (« High default Porfolio », portefeuille à fort taux de défaut pour lequel les données historiques permettent d’établir un modèle de notation statistique) : Corporate de masse, Retail. L’augmentation significative du risque de crédit, qui implique un transfert d’un encours de bucket 1 à bucket 2, s’apprécie : - en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables, et 37 - en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec celui à la date de la comptabilisation initiale. Pour le Groupe, cela se traduit par la mesure du risque au niveau de l’emprunteur. Les contreparties du Groupe sont notées par le système de notation. Celui-ci se fonde sur : - des algorithmes statistiques ou « notations de masse », reposant sur un ou plusieurs modèles, basés sur une sélection de variables représentatives et prédictives du risque (HDP), ou - des grilles de cotation manuelles élaborées par des experts (LDP). L’évaluation de la variation du risque depuis la comptabilisation initiale est réalisée contrat par contrat. Contrairement au bucket 3, le transfert d’un contrat d’un client en bucket 2 n’entraîne pas le transfert de l’ensemble de ses encours ou de ceux de ses parties liées (absence de contagion). A noter que le Groupe applique le principe de symétrie prévu par la norme. Ainsi, les critères d’aller et de retour en bucket 2 sont identiques. Le Groupe a démontré qu’une corrélation importante existe entre les risques de défaillance à 12 mois et à terminaison, ce qui lui permet d’utiliser le risque de crédit à 12 mois, comme une approximation raisonnable de la variation du risque depuis la comptabilisation initiale ainsi que le permet la norme.  Critères quantitatifs Sur les portefeuilles LDP, la frontière repose sur une matrice d’affectation qui met en rapport les notations internes à l’octroi et en date d’arrêté. Sur les portefeuilles HDP, une courbe frontière, continue et croissante, met en rapport le taux de défaut à l’octroi et le taux de défaut à l’arrêté. Le Groupe n’utilise pas la simplification opérationnelle proposée par la norme permettant le maintien en bucket 1 des encours présentant un risque faible en date d’arrêté.  Critères qualitatifs Le Groupe associe à ces données quantitatives, des critères qualitatifs tels que les impayés/retards de plus de 30 jours, la notion de crédits restructurés,… Des méthodes reposant exclusivement sur les critères qualitatifs sont utilisées pour les entités ou petits portefeuilles, classés prudentiellement en méthode standard et ne disposant pas de systèmes de notation.  Buckets 1 et 2 – calcul des pertes de crédit attendues En termes de calcul, le modèle de provisionnement prend en compte : - La probabilité de défaut du débiteur - La perte en cas de défaut du débiteur - L’exposition du groupe Crédit Mutuel Arkéa (c’est-à-dire les encours relatifs à cette contrepartie au bilan et sur les engagements donnés). Ces éléments doivent également prendre en considération les informations passées, présentes et futures (dites « forward looking »). Les pertes de crédit attendues sont évaluées en multipliant l’encours par sa probabilité de défaut (PD) et par le taux de pertes en cas de défaut (LGD). Le hors-bilan est converti en équivalent bilan sur la base de la probabilité de tirage. La probabilité de défaut à 1 an est utilisée pour le bucket 1 et celle à terminaison pour le bucket 2. Ces paramètres sont issus des modèles développés pour les besoins prudentiels adaptés aux besoins IFRS 9. Ils sont utilisés tant pour l’affectation aux buckets que pour le calcul des pertes attendues.  Probabilités de défaut 38 Elles reposent pour : - les portefeuilles à fort taux de défaut, sur les modèles homologués en méthode IRB-A, - les portefeuilles à faible taux de défaut, sur une échelle de probabilité de défaut externe.  Pertes en cas défaut Elles reposent pour : - les portefeuilles à fort taux de défaut, sur les flux de récupérations observés sur un historique long, actualisés aux taux d’intérêts des contrats, - les portefeuilles à faible taux de défaut, sur les niveaux règlementaires.  Facteurs de conversion Ils servent à convertir les encours hors-bilan en équivalent bilan et reposent principalement sur les modèles prudentiels.  Dimension prospective Pour le calcul des pertes de crédit attendues, la norme requiert la prise en compte des informations raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective. L’élaboration de la dimension prospective requiert d’anticiper l’évolution de l’économie et de relier ces anticipations aux paramètres de risques. Cette dimension prospective est déterminée au niveau Groupe et s’applique à l’ensemble des paramètres. Pour les portefeuilles à fort taux de défaut, la dimension prospective incluse dans la probabilité de défaut intègre trois scenarii (optimiste, neutre, pessimiste), qui seront pondérés en fonction de la vision du Groupe quant à l’évolution du cycle économique sur 5 ans. Le Groupe s’appuie essentiellement sur des données macroéconomiques disponibles auprès des agences reconnues de statistiques nationales ou internationales. L’approche prospective est ajustée pour intégrer des éléments qui n’auraient pas été capturés par les scénarios parce qu’ils sont : - récents au sens où ils se sont produits quelques semaines avant la date d’arrêté des comptes ; - non intégrables à un scénario : par exemple des évolutions réglementaires qui affecteront avec certitude et de façon significative les paramètres de risque et dont la mesure d’impact est possible moyennant le recours à certaines hypothèses. La dimension prospective sur les maturités différentes de 1 an découle de celle déterminée sur la maturité 1 an. La dimension prospective est également incluse dans la LGD, via l’intégration d’informations observées sur un historique proche des conditions actuelles. Pour les portefeuilles à faible taux de défaut, l’incorporation des informations prospectives est appliquée sur les modèles grands comptes et banques, et non sur les modèles collectivités, souverains et financements spécialisés. L’approche est similaire à celle appliquée sur les portefeuilles à fort taux de défaut.  Bucket 3 : comptabilisation Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et la somme actualisée des flux futurs estimés. L’actualisation est effectuée au taux effectif d’origine des encours correspondants pour les prêts à taux fixe, ou au dernier taux effectif déterminé selon les termes contractuels pour les prêts à taux variable. En pratique, les flux prévisionnels sont actualisés seulement si l’incidence de l’actualisation est significative au regard de leurs montants estimés. En conséquence, seules les provisions sur créances contentieuses ont fait l’objet d’une actualisation. Au compte de résultat, les mouvements de dépréciation sont enregistrés dans la rubrique « coût du risque », sauf en ce qui concerne les reprises relatives aux effets de la désactualisation, qui sont portées en « intérêts et produits assimilés ». 39  Actifs financiers dépréciés dès l’origine Il s’agit de contrats dont la contrepartie est douteuse en date de comptabilisation initiale ou d’acquisition. A date d’arrêté, si ces contrats sont douteux, ils sont classés en bucket 3 ; sinon ils sont classés parmi les encours sains, identifiés dans une catégorie « actifs dépréciés dès l'origine » et font l’objet d’un provisionnement selon la même méthode que les expositions en bucket 2, à savoir une perte attendue sur la durée de vie résiduelle du contrat. Les actifs financiers qui sont dépréciés dès la date de comptabilisation initiale doivent faire l’objet d’une comptabilisation spécifique selon les dispositions de la norme IFRS 9. 40 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Les passifs financiers à la juste valeur par résultat se répartissent entre ceux détenus à des fins de transaction et ceux qui relèvent de cette catégorie en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Celle-ci permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner un instrument financier en juste valeur par résultat dans les cas suivants : - instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, - groupe d’actifs ou de passifs évalués et gérés en juste valeur, - élimination ou réduction significative d’une incohérence de traitement comptable. A ce titre, le groupe Crédit Mutuel Arkéa utilise cette option pour comptabiliser à la juste valeur par résultat les émissions de passifs originées et structurées pour le compte de la clientèle dont les risques et l’éventuelle couverture sont gérés dans un même ensemble. Les passifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, hors frais d’acquisition et coupons courus inclus. En date d’arrêté, ils sont évalués à la juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées : - dans la rubrique « gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » non recyclables pour la quote-part correspondant au risque de crédit propre ; - dans le compte de résultat de la période dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » pour le restant. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est une composante d’un instrument hybride qui, séparé de son contrat hôte, répond à la définition d’un dérivé. Il a notamment pour effet de faire varier certains flux de trésorerie de manière analogue à celle d’un dérivé autonome. Ce dérivé est détaché du contrat hôte qui l’abrite pour être comptabilisé séparément en tant qu’instrument dérivé en juste valeur par résultat lorsque les conditions suivantes sont réunies : - l’instrument hybride abritant ce dérivé incorporé n’est pas évalué en juste valeur par résultat, - les caractéristiques économiques du dérivé et ses risques associés ne sont pas considérés comme étroitement liés à ceux du contrat hôte, - le dérivé incorporé répond à la définition d’un dérivé, - l’évaluation distincte du dérivé incorporé à séparer est suffisamment fiable pour fournir une information pertinente. Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle A l’initiation, les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont comptabilisées pour leur juste valeur. Celle-ci correspond en règle générale au montant net encaissé à l’origine, diminué des coûts de transaction directement imputables à l’opération quand ils sont significatifs. En date d’arrêté, ces dettes sont évaluées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché. Les plans épargne-logement et comptes épargne-logement font l’objet, si nécessaire, d’une provision. Les intérêts courus ou échus des dettes envers les établissements de crédit et la clientèle alimentent le compte de résultat dans la rubrique intitulée « intérêts et charges assimilées ». 41 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont ventilées par support (bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires et assimilés). Elles sont comptabilisées initialement à la juste valeur, c’est-à-dire à leur prix d’émission, diminué des coûts de transaction directement imputables à l’opération quand ils sont significatifs. En date d’arrêté, ces dettes sont évaluées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les intérêts courus ou échus des dettes représentées par un titre alimentent le compte de résultat dans la rubrique intitulée « intérêts et charges assimilées ». 42 Dettes subordonnées Les dettes subordonnées sont des dettes matérialisées ou non par des titres, à terme ou à durée indéterminée, qui se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra, en cas de liquidation du débiteur, qu’après désintéressement de tous les créanciers privilégiés. Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti. Les intérêts courus ou échus des dettes subordonnées alimentent le compte de résultat dans la rubrique intitulée « Intérêts et charges assimilées ». Sous IFRS 9, une dette renégociée ne donnant pas lieu à décomptabilisation doit être maintenue à son taux d’intérêt effectif d’origine et l’impact lié à la renégociation (gain ou charge) constaté immédiatement en compte de résultat. A noter que suite à la précision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRIC) sur la question du traitement comptable, sous IFRS 9, d’une renégociation de dette, le groupe Crédit Mutuel Arkéa n’a pas ajusté le coût amorti des passifs renégociés au regard du caractère non significatif des montants en jeu. Principes comptables pour l’activité assurance Le périmètre de l’activité d’assurance bénéficie, jusqu’en 2021, du différé d’application d’IFRS 9, prévu par l’amendement à IFRS 4, tel qu’adopté par l’Union Européenne. Les actifs et passifs financiers des sociétés d’assurance suivent les dispositions de la norme IAS 39, décrits ci-après. Ils sont respectivement présentés dans les postes « placement des activités d'assurance » et « passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance » du bilan. Les produits et charges relevant des activités d’assurance sont présentés sur le poste du compte de résultat « produits nets des activités d’assurance », au sein duquel : - Les produits et charges comptabilisés au titre des contrats d’assurance émis sont présentés dans le poste « autres produits / charges des activités d’assurance », - Les produits et charges relevant des activités pour compte propre des entités d’assurance sont comptabilisés dans les rubriques qui leur sont relatives. Lorsqu’elles sont significatives, les informations à fournir selon IFRS 7 sont produites séparément pour les entités d’assurance. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le Groupe a mis en place les mesures nécessaires permettant de s’assurer de l’absence de transfert d’instrument financier ayant un effet décomptabilisant, entre l’assurance et les autres secteurs du Groupe, autres que ceux comptabilisés en juste valeur par résultat dans les deux secteurs. Les principes comptables et les règles d’évaluation propres aux actifs et passifs générés par l’émission des contrats d’assurance, sont établis conformément à la norme IFRS 4. Elle s’applique également aux contrats de réassurance souscrits et aux contrats financiers comportant une clause discrétionnaire de participation aux bénéfices. Hormis les cas cités ci-dessus, les autres actifs détenus et passifs émis par les sociétés d’assurance suivent les règles communes à tous les actifs et passifs du Groupe. Les hypothèses utilisées pour évaluer les actifs au titre des contrats d’assurance et les passifs d’assurance n’ont pas évolué entre les deux exercices. Actifs financiers à la juste valeur par résultat Les actifs financiers à la juste valeur par résultat se répartissent entre ceux détenus à des fins de transaction et ceux qui relèvent de cette catégorie en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Celle-ci permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner un instrument financier en juste valeur par résultat dans les cas suivants : 43 - instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés ; - groupe d’actifs évalués et gérés en juste valeur ; - élimination ou réduction significative d’une incohérence de traitement comptable. A ce titre, cette option est utilisée pour comptabiliser à la juste valeur par résultat les instruments financiers suivants : - les placements affectés en représentation des contrats en unités de compte des activités d’assurance-vie afin d’éliminer l’incohérence de traitement comptable avec les passifs d’assurance y afférents ; - les parts des OPCVM dont la société de gestion fait partie du groupe ; - certains produits structurés ou restructurés (CDO, obligations convertibles). Les actifs financiers représentatifs des contrats d’assurance libellés en unités de compte comprennent des obligations émises par des entités du Groupe qui ne sont pas éliminées en consolidation afin de maintenir l’adossement des provisions techniques d’assurance UC à la juste valeur à des actifs identifiés et eux-mêmes comptabilisés à la juste valeur. Les titres à revenu fixe non éliminés s’élèvent à 346 millions d’euros au 30 juin 2018 contre 351 millions au 31 décembre 2017. Leur élimination aurait eu un impact résultat net d’impôt de 8 millions d’euros au 30 juin 2018. Les actifs financiers représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte sont présentés en « actifs financiers à la juste valeur par résultat » (des activités d’assurance). Les instruments financiers dérivés suivent le même traitement que celui précisé dans la partie bancaire. Les actifs à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, hors frais d’acquisition et coupons courus inclus. Les revenus courus ou acquis des titres à revenu fixe sont comptabilisés en résultat, dans la rubrique intitulée « intérêts et produits assimilés » (des activités d’assurance) selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Les dividendes reçus des titres à revenu variable sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur actifs financiers à la juste valeur par résultat » (des activités d’assurance). Sont également comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » (des activités d’assurance) les variations de juste valeur de la période, en date d’arrêté, ainsi que les plus ou moins-values réalisées sur des titres de cette catégorie. Aucune dépréciation n’est enregistrée sur les actifs à la juste valeur par résultat, le risque de contrepartie étant intégré dans la valeur de marché. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est une composante d’un instrument hybride qui, séparé de son contrat hôte, répond à la définition d’un dérivé. Il a notamment pour effet de faire varier certains flux de trésorerie de manière analogue à celle d’un dérivé autonome. Ce dérivé est détaché du contrat hôte qui l’abrite pour être comptabilisé séparément en tant qu’instrument dérivé en juste valeur par résultat lorsque les conditions suivantes sont réunies :  l’instrument hybride abritant ce dérivé incorporé n’est pas évalué en juste valeur par résultat,  les caractéristiques économiques du dérivé et ses risques associés ne sont pas considérés comme étroitement liés à ceux du contrat hôte,  l’évaluation distincte du dérivé incorporé à séparer est suffisamment fiable pour fournir une information pertinente. Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » (des activités d’assurance). Instruments financiers dérivés de couverture – actif et passif Les instruments financiers dérivés de couverture suivent le même traitement que précisé sur la partie bancaire. 44 Actifs financiers disponibles à la vente La catégorie des actifs financiers disponibles à la vente (AFS) est définie par la norme IAS 39 comme une catégorie résiduelle contenant les titres à revenu fixe et à revenu variable qui ne relèvent ni des actifs financiers à la juste valeur par résultat, ni des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, ni des prêts. Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur, à savoir leur prix d’acquisition, frais d’acquisition - s’ils sont significatifs - et coupons courus inclus. En date d’arrêté, ces titres sont évalués à leur juste valeur, la contrepartie des variations de valeur étant enregistrée sur une rubrique spécifique des capitaux propres « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ». Ces gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres ne sont constatés en compte de résultat qu’en cas de cession ou de dépréciation durable. Les revenus courus ou acquis des titres à revenu fixe sont comptabilisés en résultat, dans la rubrique intitulée « intérêts et produits assimilés » (des activités d’assurance) selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Les dividendes reçus des titres à revenu variable sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Dépréciation des titres Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des titres. Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non-recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, le Groupe utilise un critère de nature quantitative pour identifier les baisses significatives ou durables : une dévalorisation du titre d'au moins 50 % par rapport à son coût d'acquisition ou sur une période de plus de 24 mois consécutifs entraîne une dépréciation. L'analyse est effectuée ligne à ligne. L’exercice du jugement intervient également pour les titres ne remplissant pas les critères ci-dessus mais pour lesquels la Direction estime que la recouvrabilité du montant investi ne peut raisonnablement être attendue dans un avenir proche. La perte est constatée en résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Toute baisse ultérieure de la valeur entraîne une augmentation de la dépréciation en contrepartie du résultat. En cas de hausse de la valeur, la provision ne peut être reprise par le compte de résultat. Pour les titres de dettes, la dépréciation est enregistrée au sein de la rubrique « coût du risque » (des activités d’assurance) et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance comprennent essentiellement des titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance fixe, que les entités d’assurances ont l’intention et les moyens de détenir jusqu’à leur échéance. Ils sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais d’acquisition - s’ils sont significatifs et coupons courus inclus. En date d’arrêté, ils sont valorisés selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif et peuvent faire l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation. Prêts et créances sur établissements de crédit et prêts et créances liés aux activités d’assurance Les « prêts et créances » sont des actifs financiers à paiements fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Tous les prêts et créances sur les établissements de crédit et ceux liés aux activités d’assurance qui ne sont pas destinés à la vente dès leur octroi, sont comptabilisés dans la catégorie « prêts et créances » (des activités d’assurance). 45 Le traitement de ces actifs financiers (hors dépréciation) est identique au traitement retenu pour les prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle au coût amorti, en vertu de l’application de la norme IFRS 9. Dépréciation sur prêts et créances Créances dépréciées sur base individuelle Des dépréciations, comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur les créances de toutes natures, même assorties de garanties, dès lors qu’il existe un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes : - lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois ; lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé, on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ; s’il existe des procédures contentieuses concernant la contrepartie, notamment les procédures de surendettement, de redressement judiciaire, de règlement judiciaire, de liquidation judiciaire, de faillite personnelle, de liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international. Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et la somme actualisée des flux futurs estimés. L’actualisation est effectuée au taux effectif d’origine des encours correspondants pour les prêts à taux fixe, ou au dernier taux effectif déterminé selon les termes contractuels pour les prêts à taux variable. Au compte de résultat, les mouvements de dépréciation sont enregistrés dans la rubrique « coût du risque » (des activités d’assurance). Passifs financiers Concernant les passifs financiers, les règles de traitement comptable des passifs financiers à la juste valeur par résultat, dettes envers les établissements de crédit et la clientèle, dettes représentées par un titre, dettes subordonnées sont identiques sous IAS 39 et sous IFRS 9 (hors comptabilisation des dettes renégociées). Les règles en matière de provisionnement sont également similaires, excepté pour les provisions sur engagements donnés pour lesquelles les dispositions IAS 39 continuent d’être appliquées pour les activités d’assurance. Les passifs d’assurance, représentatifs des engagements à l’égard des souscripteurs et bénéficiaires, figurent dans le poste « provisions techniques des contrats d’assurance ». Ils restent valorisés, comptabilisés et consolidés comme en normes françaises. Les provisions techniques des contrats d’assurance-vie sont constituées principalement de provisions mathématiques, correspondant à la différence entre les valeurs actuelles des engagements respectivement pris par l’assureur et par les assurés. Les risques couverts sont principalement le décès, l’invalidité et l’incapacité de travail (pour l’assurance emprunteur). Les provisions d’assurance-vie sont estimées prudemment sur la base des taux techniques définis dans les contrats. Les provisions techniques des contrats en unités de compte sont évaluées, à la date de clôture, sur la base de la valeur de réalisation des actifs servant de supports à ces contrats. Les provisions des contrats d’assurance-non vie correspondent aux primes non acquises (portion des primes émises relative aux exercices ultérieurs), aux provisions pour risques croissants (différence entre la valeur actuelle des engagements respectivement pris par l’assureur et l’assuré) et aux sinistres à payer. 46 Les provisions techniques sont déterminées brutes de réassurance, la part des réassureurs figurant à l’actif. Les contrats d’assurance et les contrats financiers avec clause de participation aux bénéfices discrétionnaire font l’objet d’une « comptabilité reflet ». La provision pour participation aux bénéfices différée en résultat représente la quote-part des plus et moins-values des actifs revenant aux assurés. Cette provision est présentée au passif ou à l'actif. A l’actif, elle figure dans un poste distinct. A la date de clôture, un test de suffisance du passif comptabilisé sur ces contrats (nets des autres éléments d’actifs ou de passifs liés, tels que les frais d’acquisition reportés et les valeurs de portefeuille acquises) est réalisé : il est vérifié que le passif comptabilisé est suffisant pour couvrir les flux de trésorerie futurs estimés à cette date. L’insuffisance éventuelle des provisions techniques est constatée en résultat de la période (et serait reprise ultérieurement le cas échéant). Principes comptables communs pour les activités banque et assurance Capitaux propres Distinction Dettes - Capitaux propres Un instrument de dette ou un passif financier se définit comme une obligation contractuelle de remettre des liquidités ou un autre actif financier, ou d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres se définit comme un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net). Parts sociales En application de ces définitions, les parts sociales émises par les Caisses de Crédit Mutuel sont considérées comme des capitaux propres au sens de l’IAS 32 et de l’interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur est définie par la norme IFRS 13 comme « le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale ». A l’initiation, la juste valeur est normalement le prix de transaction. Les actifs et passifs financiers à la juste valeur sont évalués et comptabilisés à la juste valeur, à la date de première comptabilisation, comme en date d’évaluation ultérieure. Sont concernés : - les actifs et passifs à la juste valeur par le résultat ; - les actifs à la juste valeur par capitaux propres ; - les actifs disponibles à la vente ; - les instruments dérivés de couverture. Les autres actifs et passifs financiers sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Ils sont ensuite comptabilisés selon la méthode du coût amorti et font l’objet de valorisations communiquées en annexe. Figurent parmi ceux-ci : - les prêts et créances sur établissements de crédit et à la clientèle au coût amorti sous IAS 39 et IFRS 9 (y compris prêts et créances liés aux activités d’assurance) ; - les titres de dettes au coût amorti ; - les titres détenus jusqu’à l’échéance ; - les dettes envers les établissements de crédit et envers la clientèle ; - les dettes représentées par un titre ; - les dettes subordonnées. 47 Par ailleurs, les actifs et les passifs sont répartis en trois niveaux de hiérarchie correspondant au degré d’observabilité des données d’entrée utilisées dans les techniques d’évaluation pour déterminer leur juste valeur. Niveau 1 : Actifs et passifs dont la juste valeur est déterminée à partir de cours (non ajustés) auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation, sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques. Un marché actif est un marché pour l’actif ou le passif en question sur lequel des transactions ont lieu selon une fréquence et un volume suffisants pour fournir de façon continue une information sur le prix. Cette catégorie regroupe notamment les actions, obligations et parts d’OPCVM cotées sur un marché actif. Niveau 2 : Actifs et passifs dont la juste valeur est déterminée à partir de données autres que les cours ou prix cotés, qui sont observables soit directement, soit indirectement. En l’absence de cotation, la valeur de marché des instruments financiers est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données de marché « observables ». Les modèles d’évaluation sont basés sur des techniques de valorisation couramment utilisées par les intervenants sur le marché telles que l’actualisation des flux futurs ou le modèle Black & Scholes. Cette catégorie comprend notamment les instruments financiers suivants : - les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif ou non cotées ; - les instruments dérivés négociés de gré à gré tels que les swaps et produits optionnels ; - les FCPR ; - les produits structurés. La juste valeur des prêts et créances, des dettes envers les établissements de crédit, des dettes représentées par un titre (y compris des dettes subordonnées) relève également de ce niveau. Les prêts et créances ainsi que les dettes envers les établissements de crédit sont valorisés selon 2 méthodes : - la juste valeur des éléments à taux fixe tels que les prêts à taux fixe et les dépôts est déterminée comme l'actualisation des flux futurs attendus ; - la juste valeur des éléments à taux variable (crédits à taux révisable) d'une durée supérieure à 1 an est établie sur le modèle Black & Scholes. La valeur de marché des prêts, emprunts, dettes représentées par un titre et dettes subordonnées classiques à taux fixe est donnée par l'actualisation des flux futurs et l’utilisation de courbes de taux dédiées spreadées. La valeur de marché des prêts, emprunts, dettes représentées par un titre et dettes subordonnées classiques à taux variable est donnée par l'actualisation des flux futurs avec calcul d'un taux forward et l’utilisation de courbes de taux dédiées spreadées. Le coût de signature du Groupe est pris en compte dans la courbe des taux retenue pour la valorisation des dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. Pour les créances et dettes à court terme (durée inférieure à 1 an), on estime que leur juste valeur est équivalente à leur valeur nominale. Niveau 3 : Actifs ou passifs dont la juste valeur est déterminée à partir de données sur l’actif ou le passif non fondées sur des données observables. Les méthodes de valorisation utilisant des données de marché non observables sont utilisées dans les cas suivants : - les prêts et créances ainsi que les dettes envers la clientèle ; - les titres de participation non cotés sur un marché actif ; - certains financements spécialisés ; 48 - les titres détenus par les sociétés de capital-développement. Ainsi, à titre d’exemple, les titres de participation non cotés sur un marché actif font l’objet d’une évaluation interne : - les méthodes employées sont principalement l’actif net réévalué ou l’actif net comptable, l’analyse étant effectuée entité par entité. De même, les méthodes d’évaluation retenues par les sociétés de capital développement sont généralement : - le prix de la transaction pour les acquisitions récentes ; - la méthode des multiples historiques pour les sociétés à maturité ; - l’actif net corrigé pour les sociétés de portefeuille (Holdings) et entités d’investissement (Fonds). Compte tenu de la diversité des instruments valorisés et des raisons de leur inclusion dans cette catégorie, le calcul de la sensibilité de la juste valeur à la variation des paramètres fournirait une information peu pertinente. La valorisation issue des modèles est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité : à partir des valorisations produites sur la base d’un cours médian de marché, un ajustement de cours permet de valoriser la position nette de chaque instrument financier au cours acheteur pour les positions vendeuses ou au cours vendeur pour les positions acheteuses. Le day-one profit, c’est-à-dire l’écart entre le prix de transaction et la valorisation de l’instrument au moyen de techniques de valorisation, est considéré comme nul : le prix des transactions réalisées par le Groupe pour son compte propre correspond à leur juste valeur. Les opérations réalisées pour le compte de la clientèle donnent lieu à une prime comptabilisée en compte de résultat à la mise en place. Utilisation de jugements et d’estimations dans la préparation des états financiers La préparation des états financiers du Groupe exige la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations comportant des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables nécessitant la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : - juste valeur des instruments financiers non cotés sur un marché actif évalués à la juste valeur, - dépréciations des actifs financiers et des engagements de garantie et de financement soumis à dépréciation, - tests de dépréciation des actifs incorporels, - impôts différés actifs, - provisions. Les modalités de recours éventuel à des jugements ou estimations sont précisées dans les principes comptables et méthodes d’évaluation décrits ci-dessous. Immobilisations corporelles et incorporelles, d’exploitation et de placement Conformément aux normes IAS 16, IAS 38 et IAS 40, une immobilisation d’exploitation ou de placement est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise et si le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable. Conformément à la norme IAS 40, les biens immobiliers du Groupe sont classés en « immeubles de placement » (périmètre banque ou périmètre assurance) s'ils sont détenus avant tout pour en retirer des loyers ou valoriser le capital. Les biens immobiliers détenus principalement pour être occupés par le Groupe à des fins administratives ou commerciales sont classés en « immobilisations corporelles ». Les immeubles de placement et les immobilisations corporelles sont inscrits à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition, augmenté des frais directement attribuables (droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’acte). 49 Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût, diminué du cumul des amortissements et des éventuelles pertes de valeur. La juste valeur des immeubles de placement, communiquée en annexe, fait l’objet d’une valorisation à dire d’expert. La méthode appliquée en matière de comptabilisation des logiciels créés en interne est la suivante : - toutes les dépenses de logiciels ne répondant pas aux conditions d’activation (et notamment les dépenses d’étude préalable et d’analyse fonctionnelle) sont comptabilisées en charges conformément à IAS 38 ; - toutes les dépenses de logiciels survenues après le début du processus de production (analyse détaillée, développement, recettes, documentation) sont immobilisées si elles répondent aux critères d’une immobilisation générée en interne établis par IAS 38. Dans les cas où les logiciels sont exploités dans le cadre d’un contrat commercial, la durée d’amortissement peut dépasser 5 ans ; elle est définie en fonction de la durée du contrat. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent de celui de l’immobilisation prise dans son ensemble, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Le Groupe applique l’approche par composant pour ses immeubles d’exploitation et de placement. Il a retenu les composants et durées d’amortissement suivants : Composant Terrain Gros œuvre Clos et couverts Lots techniques Agencements Durées d’amortissement Non amortissable Immeubles de direction et de placement : 50 ans Agences : 25 ans 25 ans 20 ans 3 à 10 ans Concernant les autres catégories d’immobilisations, les durées d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d’utilité des biens considérés : Durées d’amortissement Mobilier Matériel électronique Logiciels créés ou acquis Portefeuille de contrats clientèle acquis 10 ans 3 à 5 ans 2 à 5 ans 6 à 13 ans Le mode d’amortissement pratiqué est linéaire. Pour les immobilisations corporelles et incorporelles, les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique « dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles ». Pour les immeubles de placement, elles figurent en « charges des autres activités ». Les immobilisations à durée indéfinie ne font pas l’objet d’amortissement mais de tests de dépréciation au moins annuels. Les plus ou moins-values de cession d’immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « gains ou pertes sur autres actifs ». Celles réalisées sur des immeubles de placement sont classées en « produits ou charges des autres activités ». En ce qui concerne les écarts d’acquisition, dans le cas où la valeur recouvrable de l’unité génératrice de trésorerie concernée est inférieure à sa valeur comptable, il est procédé à une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition. La dépréciation est égale à la différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable. La valeur recouvrable est calculée selon la méthode de valorisation la plus appropriée appliquée à l’échelle de l’unité génératrice de trésorerie (UGT). 50 Compte tenu de l’évolution favorable des paramètres de marché et de l’absence d’éléments remettant fondamentalement en cause les prévisions des UGT en 2018 et à moyen terme, aucun test de dépréciation n’a été réalisé dans le cadre de l'arrêté des comptes du 30 juin 2018. Actifs non courants destinés à être cédés Un actif non courant (ou groupe d’actifs) satisfait aux critères de définition des actifs destinés à être cédés s’il est disponible en vue d’être vendu et si sa vente est hautement probable et interviendra dans les douze mois. Les actifs et passifs liés sont présentés sur deux lignes distinctes du bilan, dans les rubriques « actifs non courants destinés à être cédés » et « dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Ils sont comptabilisés au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de cession et ne sont plus amortis. Lorsqu’une perte de valeur est constatée sur ce type d’actifs et de passifs, une dépréciation est enregistrée en résultat. Des activités sont considérées comme abandonnées, lorsqu’il s’agit d’activités destinées à être cédées, d’activités arrêtées, et de filiales qui ont été acquises uniquement dans la perspective d’être vendues. Elles sont présentées sur une ligne distincte du compte de résultat, dans la rubrique « gains et pertes nets d’impôts sur activités abandonnées ». Provisions Les obligations du Groupe pour lesquelles il est probable qu’une sortie de ressource sera nécessaire pour les régler, dont le montant ou l’échéance sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable font l’objet de provisions. Ces provisions couvrent notamment les engagements sociaux, les risques liés à l’épargne-logement et les litiges. Provisions pour engagements sociaux Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations définies ou des régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne comportent aucun engagement du Groupe sur le niveau de prestation fournie. Les cotisations versées constituent une charge de l’exercice, enregistrée dans la rubrique « frais de personnel ». Les régimes à prestations définies désignent des régimes pour lesquels le Groupe s’est engagé à assurer un montant ou un niveau de prestation. Cet engagement constitue un risque à moyen ou long terme. Les engagements en matière de retraite qui ne relèvent pas des régimes à cotisations définies sont intégralement provisionnés dans la rubrique du bilan « provisions ». Les indemnités de fin de carrière, les régimes de retraite surcomplémentaire, les comptes épargne-temps et les médailles du travail sont enregistrés à ce poste. La provision pour engagements de retraite est évaluée selon la méthode des unités de crédit projetées et tient compte d’hypothèses démographiques et financières. En particulier, les calculs réalisés en juin 2018 intègrent un taux d’actualisation de 1,55 %, déterminé en référence à l’indice iBoxx Corporate AA 10+ eurozone basé sur des obligations privées. Les calculs intègrent également un taux de rotation des effectifs compris entre 0,91 % et 6,73% et un taux de revalorisation des salaires nets d’inflation compris entre 2,18 % et 3,26 % (1). Les engagements sont évalués sur la base des tables de mortalité TH00-02 et TF00-02 pour la phase de constitution de l’engagement et des tables de mortalité TGH05 et TGF05 pour la phase de restitution des rentes. Les différences générées par des changements d’hypothèses et par des différences entre les hypothèses antérieures et les réalisations constituent des écarts actuariels. (1) Taux de l’UES Arkade et Arkéa-SCD représentant 98% de l’engagement 51 Pour la catégorie des autres avantages à long terme, les écarts sont constatés immédiatement dans le compte de résultat de l’exercice. Concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les écarts actuariels sont constatés en « gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Provision épargne-logement La provision épargne-logement est destinée à couvrir les risques liés à : - l’engagement d’octroyer des prêts à l’habitat aux souscripteurs des comptes et plans épargnelogement à un taux réglementé potentiellement inférieur aux conditions de marché du moment, - l’obligation de rémunérer pour une durée indéterminée l’épargne collectée en plans épargnelogement à un taux d’intérêt fixé à l’ouverture du contrat (taux pouvant s’avérer supérieur aux futures conditions de marché). Cette provision est calculée par génération de plans épargne-logement (les PEL de même taux à l’ouverture constituant une génération) d’une part, et pour l’ensemble des comptes épargne-logement (qui constitue une seule et même génération) d’autre part, sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis à partir d’un modèle prenant en compte notamment : - les observations historiques des comportements des souscripteurs, - la courbe des taux et une modélisation stochastique de ses évolutions. Les dotations et reprises de provision sont comptabilisées en résultat dans les rubriques intitulées «intérêts et produits assimilés » et « intérêts et charges assimilées » (périmètre banque). 52 PRINCIPES ET METHODES DE CONSOLIDATION PERIMETRE ET METHODES DE CONSOLIDATION Entité consolidante L’entité consolidante du groupe Crédit Mutuel Arkéa correspond à l’établissement de crédit Crédit Mutuel Arkéa tel que défini dans l’agrément collectif délivré par l'ACPR. Cet établissement de crédit comprend : - Les Fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne, du Crédit Mutuel du Sud-Ouest et du Crédit Mutuel Massif Central, - Les Caisses de Crédit Mutuel adhérentes à ces Fédérations, - Crédit Mutuel Arkéa. Sont retenues dans le périmètre de consolidation les entités sur lesquelles le Groupe détient un contrôle exclusif ou conjoint ou exerce une influence notable et dont les états financiers présentent un caractère significatif par rapport aux comptes consolidés du Groupe, notamment au regard du total bilan et de la contribution au résultat net. Les participations détenues par des sociétés de capital-investissement et sur lesquelles est exercé un contrôle conjoint ou une influence notable sont exclues du périmètre de consolidation. Ces participations sont comptabilisées à la juste valeur par résultat. Entités contrôlées Le contrôle existe lorsque le Groupe (i) détient le pouvoir sur une entité, (ii) est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et (iii) a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. L’intégration d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité. Les entreprises sous contrôle exclusif sont intégrées globalement. L’intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d’actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au passif du bilan et au compte de résultat consolidé. Participations dans les entreprises associées et des co-entreprises Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financière et opérationnelle de l’entité, sans toutefois contrôler ou contrôler conjointement ces politiques. L'influence notable est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement, 20% ou plus des droits de vote dans une entité. En cas de détention de plus de 20% des droits de vote, l'absence d'influence notable pourra être démontrée à travers la non représentation au sein des organes de direction ou par l'absence de participation au processus d'élaboration des politiques. Une co-entreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint s’entend du partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entité, qui n’existe que dans les cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. 53 La méthode de la mise en équivalence prévoit que la participation dans une entreprise associée ou dans une co-entreprise soit initialement comptabilisée au coût d’acquisition, puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat global de l’entreprise associée ou de la co-entreprise. Une participation est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une co-entreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une co-entreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en goodwill. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Participation dans les activités conjointes Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Principales variations de périmètre Au cours du 1er semestre 2018, le groupe Crédit Mutuel Arkéa a été dilué dans le groupe Primonial suite à l’augmentation de capital réalisée par Primonial dans le cadre de l’acquisition de 40% de La Financière de l’Echiquier. Le 1er juin 2018, Financo, filiale du groupe spécialisée dans le crédit à la consommation, a acheté l’activité de financement automobile de My Money Bank en France métropolitaine. Les sociétés appartenant au périmètre de consolidation du groupe Crédit Mutuel Arkéa sont présentées en note 31. 54 REGLES DE CONSOLIDATION Date de clôture Toutes les entreprises consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Elimination des opérations réciproques Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Traitement des acquisitions et des écarts d’acquisition Le Groupe applique IFRS 3 révisée pour comptabiliser ses regroupements d’entreprises. Le coût d’acquisition est le total des justes valeurs, à la date du regroupement, des actifs remis, des passifs encourus et des instruments de capitaux propres émis. IFRS 3 révisée permet la comptabilisation d’un écart d’acquisition total ou partiel, le choix s’effectuant pour chaque regroupement. Dans le premier cas, les participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées à la juste valeur (méthode dite du goodwill complet) ; dans le second cas, elles sont basées sur leurs quotes-parts dans les valeurs attribuées aux actifs et passifs de l’entité acquise (goodwill partiel). Si l’écart d’acquisition est positif, il est inscrit à l’actif du bilan dans la rubrique « écarts d’acquisition », s’il est négatif, il est comptabilisé immédiatement en résultat, en « variation de valeur des écarts d’acquisition ». Les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an et dès l’existence d’indices de pertes de valeur. Chaque écart d’acquisition est affecté à une unité génératrice de trésorerie, ou un groupe d’unité génératrice de trésorerie, devant tirer avantage de l’acquisition. Les dépréciations éventuelles de ces écarts sont déterminées par référence à la valeur recouvrable de l’unité génératrice de trésorerie à laquelle ils sont attachés. Les unités génératrices de trésorerie sont définies en fonction du mode d’organisation et de gestion du Groupe et tiennent compte du caractère indépendant de ces ensembles. Dans le cas d’une augmentation de pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’écart entre le coût d’acquisition des titres et la quote-part complémentaire de capitaux propres consolidés que ces titres représentent à la date de leur acquisition est comptabilisé en capitaux propres. En cas de diminution du pourcentage d’intérêt sans perte de contrôle, l'impact de la variation du pourcentage d'intérêts sera également constaté en capitaux propres. Crédit-bail, location avec option d’achat et location financement Les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat et de location financement sont retraitées de façon à prendre en compte la comptabilité dite financière. Conversion des comptes en devises étrangères Le bilan des entités étrangères dont les comptes sont exprimés en devises est converti sur la base du cours de change officiel à la date de clôture. La différence de change constatée sur le capital, les réserves et le report à nouveau sont inscrites dans les autres éléments du résultat global, dans le compte « réserves de conversion ». Le compte de résultat est converti sur la base du cours moyen de l’exercice. Les différences de conversion en résultant sont inscrites directement dans le compte « réserves de conversion ». Taxes L’interprétation IFRIC 21 « taxes prélevées par une autorité publique » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des taxes. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement 55 lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Impositions différées Les impôts différés sont constatés sur les différences temporaires entre la valeur fiscale et la valeur comptable des éléments du bilan consolidé. Ils sont calculés selon la méthode du report variable, au taux de l’impôt sur les sociétés connu à la clôture de l’exercice et applicable lors de la réalisation de la différence temporaire. Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que si l’entité fiscale concernée a une perspective de récupération probable de ces actifs sur un horizon déterminé, notamment par l’imputation de ces différences et pertes reportables sur des bénéfices imposables futurs. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge à l’exception de ceux afférents aux gains ou pertes latents ou différés pour lesquels l’impôt différé est imputé directement sur cette rubrique des autres éléments du résultat global. Des impôts différés sont également comptabilisés au titre des pertes fiscales antérieures dès lors qu'il existe des preuves convaincantes quant à la probabilité de recouvrement de ces impôts. Les impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. La contribution économique territoriale (CET) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) sont traitées comme des charges opérationnelles, elles n'entraînent pas la comptabilisation d'impôts différés dans les comptes consolidés. 56 NOTES SUR LE BILAN En milliers d’euros Note 1. Caisse, banques centrales Prêts et créances sur les établissements de crédit 30.06.2018 01.01.2018 4 038 478 4 046 381 129 744 136 384 Caisse, Banques centrales Banques centrales Caisse Créances rattachées TOTAL 0 0 4 168 222 4 182 765 Prêts et créances sur les établissements de crédit Comptes ordinaires 6 274 578 5 477 859 Prêts 874 545 814 840 Dépôts de garantie versés 389 486 425 078 Pensions 815 800 835 346 Créances dépréciées sur base individuelle (B3) 0 0 Créances rattachées 26 433 48 120 Dépréciations sur encours sains (B1/B2) -1 671 -1 700 Autres dépréciations (B3) TOTAL Dont Comptes et Prêts à vue sur les établissements de crédit 0 0 8 379 171 7 599 543 469 573 458 459 Note 2. Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs détenus à des fins de transaction Actifs classés en juste valeur sur option - Hors assurances Autres actifs classés à la juste valeur TOTAL 30.06.2018 348 551 10 734 663 223 01.01.2018 363 253 9 382 748 335 1 022 508 1 120 970 Note 2a. Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres - Effets publics - Obligations et autres titres à revenu fixe . Cotés . Non cotés dont OPC - Actions et autres titres à revenu variable . Cotés . Non cotés Instruments dérivés de transaction Prêts et créances dont pensions TOTAL 30.06.2018 0 0 0 0 0 0 0 0 0 348 551 0 0 01.01.2018 0 0 0 0 0 0 0 0 0 363 253 0 0 348 551 363 253 Les instruments dérivés de transaction sont détenus dans le cadre de la couverture économique des opérations avec la clientèle. 57 Note 2b. Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Titres - Effets publics - Obligations et autres titres à revenu fixe . Cotés . Non cotés Créances rattachées dont OPC - Actions et autres titres à revenu variable . Cotés . Non cotés Prêts et créances dont dépôts de garantie versés dont pensions 30.06.2018 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 10 734 0 0 01.01.2018 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9 382 0 0 10 734 9 382 TOTAL Le risque maximal de non recouvrement des actifs classés à la juste valeur par résultat sur option s'élève à 10 654 milliers d'euros. Ce montant n'est pas couvert par des dérivés de crédit. Note 2c. Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres - Effets publics - Obligations et autres titres à revenu fixe . Cotés . Non cotés Créances rattachées dont OPC - Actions et autres titres à revenu variable . Cotés . Non cotés Prêts et créances dont pensions Dépôts de garantie versés 30.06.2018 599 519 0 297 771 7 897 283 458 6 416 162 705 301 748 2 645 299 103 63 704 0 0 01.01.2018 684 948 55 376 366 502 56 770 303 502 6 230 154 536 263 070 2 744 260 326 63 387 0 0 663 223 748 335 TOTAL Note 3. Eléments d’information relatifs à la couverture 30.06.2018 Couverture de juste valeur Valeur comptable Risque de taux Dérivés de couverture Dérivés de couverture à l'actif Dérivés de couverture au passif Variation de la juste valeur de l’instrument de couverture utilisée aux fins de la comptabilisation de l’inefficacité des couvertures pour la période 662 040 386 075 -15 623 Couverture de flux de trésorerie Valeur nominale 15 383 329 19 653 120 Valeur comptable Valeur nominale 2 331 6 456 30 000 38 000 0 Risque de change Dérivés de couverture Dérivés de couverture à l'actif Dérivés de couverture au passif Variation de la juste valeur de l’instrument de couverture utilisée aux fins de la comptabilisation de l’inefficacité des couvertures pour la période 58 Note 4a. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 30.06.2018 4 671 766 4 827 504 4 155 917 650 666 24 532 01.01.2018 5 145 280 4 988 968 4 055 397 907 609 28 523 Sous-total valeur brute des instruments de dettes Dépréciations sur encours sains (B1/B2) Autres dépréciations (B3) 4 831 115 -3 611 0 4 991 529 -2 561 0 Sous-total valeur nette des instruments de dettes Prêts et créances - Prêts et créances sur établissements de crédits - Prêts et créances envers la clientèle Créances rattachées 4 827 504 0 0 0 0 4 988 968 0 0 0 0 Sous-total valeur brute des Prêts Dépréciations sur encours sains (B1/B2) Autres dépréciations (B3) 0 0 0 0 0 0 Sous-total valeur nette des Prêts Actions et autres titres à revenu variable - Cotés 0 111 531 102 893 0 103 036 94 396 8 638 0 8 640 0 402 219 352 371 49 442 303 0 0 103 370 324 310 675 59 307 302 0 0 40 513 750 10 013 020 161 510 0 139 779 473 360 10 607 608 136 567 0 112 823 Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixe - Cotés - Non cotés Créances rattachées - Non cotés Créances rattachées Titres immobilisés - Titres de participation - Autres titres détenus à long terme - Parts dans les entreprises liées - Ecart de conversion - Titres prêtés Créances rattachées Sous-total instruments de capitaux propres TOTAL Dont plus ou moins-values latentes constatées en capitaux propres Dont titres donnés en pension Dont titres de participation cotés Les titres de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres concernent principalement les titres de participation et autres titres détenus à long terme du Groupe. La perte cumulée au moment de la cession s'élève à -1 639 milliers d'euros. 59 Note 4b. Actifs financiers disponibles à la vente Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixe - Cotés - Non cotés 31.12.2017 14 999 774 20 467 716 18 286 851 2 180 865 Actions et autres titres à revenu variable - Cotés - Non cotés 1 368 661 727 906 640 755 Titres immobilisés - Titres de participation - Autres titres détenus à long terme - Parts dans les entreprises liées - Ecart de conversion - Titres prêtés Créances rattachées TOTAL Dont plus ou moins-values latentes constatées en capitaux propres Dont titres donnés en pension Dont actifs dépréciés Dont obligations douteuses Dont dépréciations Dont titres de participation cotés 847 638 587 501 259 834 303 0 0 347 468 38 031 257 453 678 0 0 19 172 -41 678 175 287 Note 5. Titres au coût amorti Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixe - Cotés - Non cotés Créances rattachées TOTAL BRUT dont actifs dépréciés (B3) Dépréciations sur encours sains (B1/B2) Autres dépréciations (B3) TOTAL NET 30.06.2018 0 152 942 41 200 109 660 2 082 152 942 5 489 -1407 -2800 148 735 01.01.2018 0 159 008 60 343 97 571 1 094 159 008 0 -1271 0 157 737 60 Note 6. Prêts et créances sur la clientèle Créances saines (B1/B2) ▪ Créances commerciales ▪ Autres concours à la clientèle - crédits à l'habitat - autres concours et créances diverses dont pensions - dépôts de garantie versés ▪ Créances rattachées Créances dépréciées sur base individuelle (B3) 30.06.2018 50 425 334 134 807 50 153 661 27 489 449 22 617 766 46 446 136 866 1 391 406 01.01.2018 47 905 366 137 515 47 653 269 26 093 575 21 559 694 0 114 582 1 410 582 Créances brutes Dépréciations sur encours sains (B1/B2) Autres dépréciations (B3) 51 816 740 -237 014 -783 565 49 315 948 -216 729 -802 260 Sous total I Location financement (investissement net) . Mobilier . Immobilier Créances dépréciées sur base individuelle (B3) 50 796 161 2 025 213 1 277 850 747 363 76 364 48 296 959 1 839 822 1 100 094 739 728 70 937 2 101 577 -23 673 -49 287 1 910 759 -23 349 -48 610 2 028 617 52 824 778 12 165 0 1 838 800 50 135 759 12 165 0 Créances brutes Dépréciations sur encours sains (B1/B2) Autres dépréciations (B3) Sous total II TOTAL dont prêts participatifs dont prêts subordonnés Note 7. Placement des activités d'assurance et parts de réassureurs dans les provisions techniques Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances liés aux activités d'assurance Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Immeubles de placement Part des réassureurs dans les provisions techniques et autres actifs d'assurance TOTAL 30.06.2018 24 600 485 26 507 000 11 789 442 479 5 811 346 127 482 156 52 395 847 01.01.2018 22 395 643 26 958 487 20 267 436 659 6 708 346 557 436 131 50 600 452 61 Note 7a. Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers détenus à des fins de transaction Instruments dérivés de transaction Sous total I Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Titres - Obligations et autres titres à revenu fixe . Cotés . Non cotés . Créances rattachées - Actions et autres titres à revenu variable . Cotés . Non cotés . Créances rattachées Sous total II TOTAL 30.06.2018 133 133 133 24 600 352 24 600 352 6 030 826 5 483 882 473 803 73 141 18 569 526 10 186 689 8 348 317 34 520 24 600 352 24 600 485 01.01.2018 686 686 686 22 394 957 22 394 957 5 776 248 5 290 964 426 789 58 495 16 618 709 9 527 151 7 072 905 18 653 22 394 957 22 395 643 30.06.2018 9 663 407 15 647 017 14 234 316 1 253 392 159 309 25 310 424 -266 25 310 158 742 524 294 869 441 196 6 459 456 594 283 571 173 023 0 1 199 118 -2 276 1 196 842 26 507 000 0 74 779 01.01.2018 9 982 449 15 475 323 14 208 623 1 083 446 183 254 25 457 772 -486 25 457 286 1 065 974 636 163 424 622 5 189 440 624 276 368 164 256 0 1 506 598 -5 397 1 501 201 26 958 487 0 62 464 30.06.2018 01.01.2018 0 11 786 3 0 0 0 11 789 11 789 0 20 264 3 0 0 0 20 267 20 267 Note 7b. Actifs financiers disponibles à la vente Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixes - Cotés - Non cotés Créances rattachées Sous-total valeur brute des instruments de dettes Dépréciations Sous-total valeur nette des instruments de dettes Actions et autres titres à revenus variables - Cotés - Non cotés - Créances rattachées Titres immobilisés - Titres de participation - Autres titres détenus à long terme - Parts dans les entreprises liées Sous-total valeur brute des instruments de capitaux propres Dépréciations Sous-total valeur nette des instruments de capitaux propres TOTAL Dont plus ou moins-values latentes constatées en capitaux propres Dont titres de participation cotés Note 7c. Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur les établissements de crédit Comptes réseau Crédit Mutuel Autres comptes ordinaires Prêts Dépôts de garantie versés Pensions Créances rattachées TOTAL Dont Comptes et Prêts à vue sur les établissements de crédit 62 Note 7d. Prêts et créances liés aux activités d’assurance 30.06.2018 442 480 437 883 0 437 883 4 597 168 442 648 -169 442 479 Créances saines ▪ Concours à la clientèle - crédits à l'habitat - autres concours et créances diverses dont pensions ▪ Créances rattachées Créances dépréciées sur base individuelle Créances brutes Dépréciations TOTAL 01.01.2018 436 659 436 658 0 436 658 1 11 436 670 -11 436 659 Note 7e. Immeubles de placement Coût historique Amortissements et dépréciations MONTANT NET 01.01.2018 520 956 -174 399 346 557 Augmentation 12 263 -8 300 3 963 Diminution -7 453 3 060 -4 393 Autres 0 0 0 30.06.2018 525 766 -179 639 346 127 Note 7f. Part des réassureurs dans les provisions techniques et autres actifs d'assurance Provisions techniques - Parts des réassureurs Autres actifs d'assurance TOTAL 30.06.2018 81 968 400 188 482 156 01.01.2018 77 318 358 813 436 131 63 Note 8. Ecart d’acquisition Ecart d'acquisition brut Dépréciations Ecart d'acquisition net 01.01.2018 572 684 Augmentation 0 Diminution 0 0 0 0 0 0 572 684 0 0 -1 500 571 184 Autre -1 500 30.06.2018 571 184 Répartition par Pôles Pôle Clientèle retail Entreprises et Institutionnels B2B et Services Spécialisés B2B et Services Spécialisés B2B et Services Spécialisés B2B et Services Spécialisés - Fintech B2B et Services Spécialisés - Fintech Produits Produits Produits Ecart d'acquisition net Entités Arkéa Direct Bank Leasecom Leasecom Car CFCAL Banque Monext Procapital Leetchi SA Mangopay Pumpkin Izimmo Schelcher Prince Gestion Suravenir Assurances 30.06.2018 259 757 01.01.2018 259 757 32 723 32 723 38 216 100 250 63 000 38 216 100 250 63 000 25 682 25 682 10 974 17 964 11 649 10 969 10 974 19 464 11 649 10 969 571 184 572 684 64 Note 9. Banques centrales - Dettes envers les établissements de crédit Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires Emprunts Dépôts de garantie reçus Autres dettes Pensions Dettes rattachées TOTAL Dont Comptes et Emprunts à vue sur les établissements de crédit 30.06.2018 0 7 255 272 354 502 1 635 280 286 978 54 675 4 925 364 -1 527 7 255 272 412 203 01.01.2018 0 7 999 171 330 690 2 031 803 314 952 48 481 5 275 151 -1 906 7 999 171 777 519 Note 10. Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs financiers détenus à des fins de transaction .Vente à découvert de titres - Effets publics - Obligations et autres titres à revenu fixe - Actions et autres titres à revenu variable .Dettes représentatives des titres donnés en pension ,Instruments dérivés .Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées TOTAL 30.06.2018 374 862 0 0 0 0 0 374 862 0 184 786 1 275 10 657 172 854 0 559 648 01.01.2018 384 997 0 0 0 0 0 384 997 0 173 820 14 5 096 168 710 0 558 817 La valeur de remboursement des passifs évalués à la juste valeur par résultat s’élève à 566 539 milliers d’euros au 30 juin 2018 contre 564 359 milliers d’euros au 01 janvier 2018. 65 Note 11. Actifs et passifs financiers faisant l'objet d'une compensation, d'une convention-cadre de compensation exécutoire ou d'un accord similaire 30.06.2018 Montant brut des Montant net des Montant brut passifs/actifs actifs/passifs des actifs/passifs financiers financiers financiers comptabilisés et présentés au comptabilisés compensés au bilan bilan Actifs Dérivés Prises en pension de titres, emprunts de titres ou accords similaires Autres instruments financiers Total des actifs Passifs Dérivés Mises en pension de titres, prêts de titres ou accords similaires Autres instruments financiers Montant net Impact des conventions-cadre de compensation Instruments Trésorerie financiers reçue/versée (cash reçus/donnés en collateral) garantie 1 013 055 0 1 013 055 -416 093 0 -283 112 313 850 946 579 0 946 579 0 -815 800 0 130 779 0 1 959 634 0 0 1 959 634 0 -416 093 0 -815 800 0 -283 112 0 444 629 871 845 0 871 845 -416 093 0 -406 089 49 663 6 969 391 0 6 969 391 0 -6 954 327 -7 746 7 318 0 0 7 841 236 0 -416 093 0 -6 954 327 0 -413 835 0 56 981 0 7 841 236 Total des passifs Montants liés non compensés au bilan Note 12. Dettes représentées par un titre 30.06.2018 13 250 01.01.2018 13 643 Titres du marché interbancaire et TCN 3 040 786 2 642 665 Emprunts obligataires 8 086 400 7 902 649 142 561 179 027 11 282 997 10 737 984 30.06.2018 25 887 248 01.01.2018 24 917 866 20 447 526 19 576 834 5 439 722 5 341 032 125 570 208 743 26 012 818 18 630 402 25 126 609 18 332 715 6 372 322 5 862 614 0 0 51 168 55 855 1 641 1 899 Sous-total 25 055 533 24 253 083 TOTAL 51 068 351 49 379 692 Bons de caisse Dettes rattachées TOTAL Note 13. Dettes envers la clientèle Comptes d'épargne à régime spécial A vue A terme Dettes rattachées sur comptes d'épargne Sous-total Comptes ordinaires Comptes et emprunts à terme Pensions Dettes rattachées Dépôts de garantie reçus Note 14. Passifs relatifs aux activités d’assurance Passifs financiers à la juste valeur par résultat Dettes envers les établissements de crédit Dettes représentées par un titre Provisions techniques des contrats d'assurance Autres passifs d'assurance Dettes subordonnées 30.06.2018 104 452 2 067 898 0 43 941 418 4 139 879 841 01.01.2018 100 838 2 127 987 0 42 807 688 3 209 966 654 TOTAL 50 254 488 48 247 133 66 Note 14a. Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs financiers détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dettes envers les établissements de crédit Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées TOTAL 104 452 104 452 0 100 838 100 838 0 0 0 0 0 0 0 0 0 104 452 100 838 Note 14b. Dettes envers les établissements de crédit 30.06.2018 01.01.2018 Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires Emprunts Dépôts de garantie reçus des établissements de crédit Autres dettes Pensions Dettes rattachées 118 0 0 0 2 067 780 0 9 793 0 0 0 2 118 194 0 TOTAL Dont Comptes et Emprunts à vue sur les établissements de crédit 2 067 898 118 2 127 987 9 793 Note 14c. Provisions techniques des contrats d'assurance Vie hors unités de compte dont Participation aux bénéfices Non vie Unités de compte Autres 30.06.2018 31 998 912 2 657 191 495 166 11 267 558 179 782 01.01.2018 31 728 589 2 735 486 475 852 10 455 218 148 029 TOTAL Participation aux bénéfices différée active Part des réassureurs 43 941 418 0 -81 968 42 807 688 0 -77 318 Provisions techniques nettes 43 859 450 42 730 370 67 Note 14d. Autres passifs d'assurance Dépôts et cautionnements reçus Dettes d'assurance et de réassurance Autres 30.06.2018 25 919 40 901 4 073 059 01.01.2018 25 225 58 379 3 126 362 4 139 879 3 209 966 TOTAL Note 15. Provisions 01.01.2018 Provisions pour engagements de retraite Reprises (provisions utilisées) Dotations Reprises (provisions non utilisées) Autres 30.06.2018 272 840 7 492 -4 835 0 769 276 266 Provisions pour épargne-logement Provisions pour pertes attendues sur risque de crédit des engagements hors bilan du périmètre banque Provisions pour impôts 22 524 48 843 0 13 662 0 0 -4 080 -13 274 0 7 18 444 49 238 14 675 0 -3 469 0 0 11 206 Provisions pour litiges 11 493 1 324 -1 290 -676 -351 10 500 Provisions pour risques 4 573 477 -674 -1 011 390 3 755 38 333 1 270 -5 008 -9 581 -58 24 956 413 281 24 225 -15 276 -28 622 757 394 365 Autres TOTAL Note 15a. Provisions pour pertes attendues sur risque de crédit des engagements hors-bilan du périmètre banque 01.01.2018 Engagements donnés Pertes attendues à 12 mois Pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés Pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés (instruments dépréciés ou non dès acquisition /création) TOTAL Dotations Reprises Autres 30.06.2018 14 621 3 804 30 418 7 965 2 898 2 799 -7 895 -2 299 -3 080 4 3 0 14 695 4 406 30 137 48 843 13 662 -13 274 7 49 238 68 Note 16a. Hiérarchie de la juste valeur du périmètre banque 30.06.2018 Actifs financiers JVOCI Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total 8 139 731 1 601 760 271 529 10 013 020 - Effets publics et valeurs assimilées - JVOCI (1) 4 076 634 595 132 0 4 671 766 - Obligations et autres titres à revenu fixe - JVOCI (2) (3) 3 820 681 1 006 251 572 4 827 504 - Actions et autres titres à revenu variable - JVOCI 102 637 286 8 608 111 531 - Participations et ATDLT - JVOCI 139 779 91 261 943 401 813 - Parts entreprises liées - JVOCI 0 0 406 406 - Prêts et créances sur établissements de crédit -JVOCI 0 0 0 0 - Prêts et créances sur la clientèle -JVOCI 0 0 0 0 21 868 531 929 468 711 1 022 508 - Effets publics et valeurs assimilées - Transaction 0 0 0 0 - Effets publics et valeurs assimilées - Juste valeur sur option 0 0 0 0 - Effets publics et valeurs assimilées - Autres JVPR 0 0 0 0 - Obligations et autres titres à revenu fixe - Transaction 0 0 0 0 - Obligations et autres titres à revenu fixe - Juste valeur sur option 0 0 0 0 19 223 108 940 169 608 297 771 - Actions et autres titres à revenu variable - Transaction 0 0 0 0 - Actions et autres titres à revenu variable - Autres JVPR 2 645 0 299 103 301 748 Transaction / JVO / Autres JVPR - Obligations et autres titres à revenu fixe - Autres JVPR (4) - Prêts et créances sur établissements de crédit - Juste valeur sur option 0 1 276 0 1 276 - Prêts et créances sur établissements de crédit - Autres JVPR 0 63 135 0 63 135 - Prêts et créances sur la clientèle - Juste valeur sur option 0 9 458 0 9 458 - Prêts et créances sur la clientèle - Autres JVPR 0 569 0 569 - Dérivés et autres actifs financiers - Transaction 0 348 551 0 348 551 Instruments dérivés de couverture Total Passifs financiers Transaction / JVO 0 664 371 0 664 371 8 161 599 2 798 060 740 240 11 699 899 559 648 0 559 648 0 - Dettes envers les établissements de crédit - Juste valeur sur option 0 1 275 0 1 275 - Dettes envers la clientèle - Juste valeur sur option 0 10 657 0 10 657 - Dettes représentées par un titre - Juste valeur sur option 0 172 854 0 172 854 - Dérivés et autres passifs financiers - Transaction 0 374 862 0 374 862 Instruments dérivés de couverture 0 392 531 0 392 531 Total 0 952 179 0 952 179 (1)Des transferts de Niveau 1 à Niveau 2 ont été réalisés pour un montant de 108M€. Ils concernent essentiellement des obligations dont les caractéristiques correspondent aux critères définis par le niveau 2. (2)Des transferts de Niveau 1 à Niveau 2 ont été réalisés pour un montant de 29M€. Ils concernent essentiellement des obligations dont les caractéristiques correspondent aux critères définis par le niveau 2. (3)Des transferts de Niveau 2 à Niveau 1 ont été réalisés pour un montant de 2M€. Ils concernent essentiellement des obligations dont les caractéristiques correspondent aux critères définis par le niveau 1. (4) Des transferts de Niveau 3 à Niveau 2 ont été réalisés pour un montant de 99M€. Ils concernent essentiellement des FPCI, FCPR, OPCI. Ces derniers sont valorisés par des techniques de valorisation connues (méthode du PER, Multiple etc.) effectuées par des contreparties (sociétés de gestion) spécialisées dans ces techniques. Dans ce cadre, le classement de ce type d’actif a été défini en niveau 2. 69 Note 16b. Hiérarchie de la juste valeur du périmètre assurance 30.06.2018 Actifs financiers Disponibles à la vente - Effets publics et valeurs assimilées - DALV (1) - Obligations et autres titres à revenu fixe - DALV (2) (3) - Actions et autres titres à revenu variable - DALV (4) - Participations et ATDLT - DALV - Parts entreprises liées - DALV Transaction / JVO - Effets publics et valeurs assimilées - Juste valeur sur option - Obligations et autres titres à revenu fixe - Transaction - Obligations et autres titres à revenu fixe - Juste valeur sur option - Actions et autres titres à revenu variable - Juste valeur sur option (5) (6) - Prêts et créances sur établissements de crédit - Juste valeur sur option - Dérivés et autres actifs financiers - Transaction Instruments dérivés de couverture Niveau 1 21 661 963 9 663 407 11 697 944 225 834 74 778 0 12 297 898 0 0 284 073 12 013 825 0 0 Niveau 2 3 111 072 0 2 677 652 433 420 0 0 7 981 949 0 0 5 268 796 2 713 020 0 133 Niveau 3 1 733 965 0 1 271 155 80 994 381 816 0 4 320 638 0 0 477 957 3 842 681 0 0 Total 26 507 000 9 663 407 15 646 751 740 248 456 594 0 24 600 485 0 0 6 030 826 18 569 526 0 133 0 0 0 0 33 959 861 11 093 021 6 054 603 51 107 485 Transaction / JVO 0 104 452 0 104 452 - Dettes envers les établissements de crédit - Juste valeur sur option - Dettes représentées par un titre - Juste valeur sur option - Dérivés et autres passifs financiers - Transaction Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 104 452 0 0 0 0 0 0 0 104 452 0 Total 0 104 452 0 104 452 Total Passifs financiers (1) Des transferts de Niveau 2 à Niveau 1 ont été réalisés pour un montant de 26M€. Ils concernent essentiellement des obligations dont les caractéristiques correspondent aux critères définis par le niveau 1. (2) Des transferts de Niveau 2 à Niveau 1 ont été réalisés pour un montant de 150M€. Ils concernent essentiellement des obligations dont les caractéristiques correspondent aux critères définis par le niveau 1. (3) Des transferts de Niveau 1 à Niveau 2 ont été réalisés pour un montant de 20M€. Ils concernent essentiellement des obligations dont les caractéristiques correspondent aux critères définis par le niveau 2. (4) Des transferts de Niveau 3 à Niveau 2 ont été réalisés pour un montant de 425M€. Ils concernent essentiellement des FPCI, FCPR, OPCI. Ces derniers sont valorisés par des techniques de valorisation connues (méthode du PER, Multiple etc.) effectuées par des contreparties (sociétés de gestion) spécialisées dans ces techniques. Dans ce cadre, le classement de ce type d’actif a été défini en niveau 2. (5) Des transferts de Niveau 3 à Niveau 2 ont été réalisés pour un montant de 2 694M€. Ils concernent essentiellement des FPCI, FCPR, OPCI. Ces derniers sont valorisés par des techniques de valorisation connues (méthode du PER, Multiple etc.) effectuées par des contreparties (sociétés de gestion) spécialisées dans ces techniques. Dans ce cadre, le classement de ce type d’actif a été défini en niveau 2. (6) Des transferts de Niveau 2 à Niveau 1 ont été réalisés pour un montant de 11M€. Ils concernent essentiellement des actions dont les caractéristiques correspondent aux critères définis par le niveau 2. 70 Note 17a. Hiérarchies de juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti – périmètre banque Actifs Actifs financiers au coût amorti Prêts et créances sur établissements de crédit Prêts et créances à la clientèle Titres 62 577 342 61 352 684 30.06.2018 Plus ou moinsNiveau 1 Niveau 2 values de hiérarchie de hiérarchie latentes 1 224 658 0 8 381 905 8 381 905 54 047 722 147 715 8 379 171 52 824 778 148 735 2 734 1 222 944 -1 020 0 0 0 8 381 905 0 0 0 54 047 722 147 715 Passifs Dettes Dettes Dettes Dettes 72 733 917 7 272 147 51 071 690 12 010 835 2 379 245 72 008 835 7 255 272 51 068 351 11 282 997 2 402 215 725 082 16 875 3 339 727 838 -22 970 0 0 0 0 0 21 662 227 7 272 147 0 12 010 835 2 379 245 51 071 690 0 51 071 690 0 0 Valeur de marché envers les établissements de crédit envers la clientèle représentées par un titre subordonnées Valeur au bilan Niveau 3 de hiérarchie 54 195 437 Note 17b. Hiérarchies de juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti – périmètre assurance Valeur de marché Actifs Prêts et créances sur établissements de crédit Autres prêts et créances liés aux activités d'assurance Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Passifs Dettes Dettes Dettes Dettes envers les établissements de crédit envers la clientèle représentées par un titre subordonnées Valeur au bilan 460 079 11 789 442 479 5 811 460 079 11 789 442 479 5 811 2 204 191 2 067 898 135 452 0 841 2 204 191 2 067 898 135 452 0 841 30.06.2018 Plus ou moinsNiveau 1 Niveau 2 values de hiérarchie de hiérarchie latentes 0 5 811 11 789 0 0 11 789 0 0 0 0 5 811 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 068 739 2 067 898 0 0 841 Niveau 3 de hiérarchie 442 479 0 442 479 0 135 452 0 135 452 0 0 71 En milliers d’euros NOTES SUR LE COMPTE DE RESULTAT Note 18. Intérêts et produits/charges assimilés Etablissements de crédit & banques centrales Clientèle Titres au coût amorti Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Dettes représentées par un titre TOTAL 30.06.2018 Produits Charges 58 485 -78 848 694 637 -281 852 1 087 0 6 940 -2 598 130 825 -104 564 2 844 0 0 -96 942 894 818 -564 804 30.06.2017 Produits Charges 54 928 -75 849 697 617 -288 493 688 0 120 024 42 495 0 -102 955 0 -153 209 915 752 -620 506 Note 19. Commissions Etablissements de crédit Clientèle Instruments dérivés Change Engagements de financement et de garantie Titres et prestations de services 30.06.2018 Produits Charges 5 176 -5 326 42 970 -178 4 510 -577 2 705 -38 61 -519 263 921 -60 565 30.06.2017 Produits Charges 4 448 -2 597 59 707 -274 3 541 -639 2 808 -220 254 -1 471 255 034 -116 718 TOTAL 319 343 325 792 -67 203 -121 919 Note 20. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Instruments de transaction Instruments à la juste valeur sur option Variation de juste valeur attribuable au risque de crédit présentée dans le résultat net pour les passifs Autres instruments à la juste valeur par résultat dont OPC Inefficacité des couvertures Sur couverture de flux de trésorerie Sur couverture de juste valeur . variation de juste valeur des éléments couverts . variation de juste valeur des éléments de couverture Résultat de change TOTAL DES VARIATIONS DE JUSTE VALEUR 30.06.2018 3 628 158 0 55 588 18 191 -376 -1 -375 15 248 -15 623 710 59 708 30.06.2017 5 796 9 878 0 -901 8 -909 79 339 -80 248 3 774 18 547 72 Note 21a. Gains ou pertes nets sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Dividendes Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixe Prêts EC Prêts Clientèle Actions et autres titres à revenu variable Titres immobilisés TOTAL 30.06.2018 PV/MV réalisées 11 105 533 0 0 5 336 8 423 13 759 11 638 Total 11 105 533 0 0 5 336 8 423 25 397 Note 21b. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Dividendes Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixe Prêts EC Prêts Clientèle Actions et autres titres à revenu variable Titres immobilisés TOTAL 6 782 4 093 10 875 30.06.2017 PV/MV réalisées 0 6 042 0 0 7 463 37 073 50 578 Dépréciations 0 0 0 0 -3 904 0 -3 904 Total 0 6 042 0 0 10 341 41 166 57 549 Note 22. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti Actifs financiers Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixe Prêts EC Profit ou perte comptabilisé par suite de la décomptabilisation d’actifs au 30.06.2018 0 1 0 Prêts Clientèle 0 Passifs financiers Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées 0 0 0 0 TOTAL 1 73 Note 23. Produits nets des activités d’assurance 30.06.2018 21 976 -36 117 -973 4 167 0 345 008 Intérêts et produits/charges assimilés Commissions Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Gains ou pertes nets sur actifs/passifs financiers au coût amorti Autres produits/charges des activités d'assurance TOTAL 334 061 Note 23.a. Intérêts et produits/charges assimilés 30.06.2018 Produits Charges 2 451 -1 319 0 0 143 0 0 0 20 701 0 0 0 0 0 Etablissements de crédit & banques centrales Clientèle Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Actifs/Passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers disponibles à la vente Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées TOTAL 23 295 -1 319 Note 23.b. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 30.06.2018 -96 -730 Instruments de transaction Instruments à la juste valeur sur option Autres instruments à la juste valeur par résultat Résultat de change -147 TOTAL DES VARIATIONS DE JUSTE VALEUR -973 Note 23.c. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Titres immobilisés Autres 0 3 638 0 0 30.06.2018 PV/MV réalisées 529 0 0 0 TOTAL 3 638 529 Dividendes Total 529 3 638 0 0 4 167 74 Note 23.d. Autres produits/charges des activités d'assurance 30.06.2018 Activités d'assurance Immeubles de placement Autres produits Produits 3 567 347 5 258 6 108 Charges -3 224 688 -7 829 -1 188 3 578 713 -3 233 705 TOTAL Note 23.d1. Marge brute des activités d’assurance 30.06.2018 2 596 069 -92 560 -8 391 -2 735 974 583 515 Primes acquises Charges des prestations Variation des provisions Autres charges et produits techniques et non techniques Produits nets des placements TOTAL 342 659 Note 24. Produits/charges des autres activités 30.06.2018 Produits 30.06.2017 Charges Produits Activités d'assurance Charges 3 468 099 -3 112 665 1 282 -3 228 2 262 -13 518 Autres produits 116 834 -33 786 110 327 -26 954 TOTAL 118 116 -37 014 3 580 688 -3 153 137 Immeubles de placement Note 25. Charges générales d’exploitation 30.06.2018 -411 643 30.06.2017 -388 291 Autres charges -263 821 -244 007 TOTAL -675 464 -632 298 30.06.2018 -230 634 30.06.2017 -212 235 Charges sociales -98 698 -100 422 Intéressement et participation des salariés -42 539 -36 257 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations -34 878 -32 574 Autres -4 894 -6 803 TOTAL -411 643 -388 291 30.06.2018 -61 795 -201 754 -272 30.06.2017 -56 372 -187 504 -131 -263 821 -244 007 Charges de personnel Note 25a. Charges de personnel Salaires et traitements Note 25b. Autres charges d’exploitation Impôts et taxes Services extérieurs Autres charges diverses TOTAL 75 Note 26. Coût du risque Note 26a. Coût du risque sur le périmètre banque 30.06.2018 Créances irrécouvrables couvertes Créances irrécouvrables non couvertes Recouvrement sur créances apurées Dotations Reprises Pertes attendues à 12 mois - Prêts et créances Etablissements de crédit - Prêts et créances clientèle - dont location financement - Actifs financiers au coût amorti - Titres à revenu fixe - Actifs financier en JVOCI - Titres à revenu fixe - Actifs financier en JVOCI - Prêts - Hors-bilan - Autres actifs -59 597 -252 -47 353 -801 -1 -4 022 0 -7 969 48 476 273 38 292 1 662 29 1 987 0 7 895 -11 121 21 -9 061 861 28 -2 035 0 -74 0 Pertes attendues sur la durée de vie - Prêts et créances Etablissements de crédit - Prêts et créances clientèle - dont location financement - Actifs financiers au coût amorti - Titres à revenu fixe - Actifs financier en JVOCI - Titres à revenu fixe - Actifs financier en JVOCI - Prêts - Hors-bilan - Autres actifs -76 839 0 -73 698 -1 988 -192 -55 0 -2 894 64 593 7 62 220 803 29 38 0 2 299 -12 246 7 -11 478 -1 185 -163 -17 0 -595 0 Actifs dépréciés - Prêts et créances Etablissements de crédit - Prêts et créances clientèle - dont location financement - Actifs financiers au coût amorti - Titres à revenu fixe - Actifs financier en JVOCI - Titres à revenu fixe - Actifs financier en JVOCI - Prêts - Hors-bilan -103 923 0 -101 423 -7 687 -2 500 0 0 0 117 646 0 117 646 5 655 0 0 0 0 -27 751 0 -27 751 -716 0 0 0 -3 486 -12 -3 474 -1 277 0 0 0 4 272 0 4 272 0 0 0 0 -13 242 -12 -10 730 -4 025 -2 500 0 0 0 -6 737 -6 737 5 690 5 690 -4 -4 0 0 0 0 -1 051 -1 051 -247 096 236 405 -27 755 -3 486 4 272 -37 660 Recouvrement sur créances apurées TOTAL Autres - Autres actifs Total TOTAL Note 26b. Coût du risque sur le périmètre assurance 30.06.2018 - Etablissements de crédit - Activités d'assurance - Actifs disponibles à la vente - Actifs détenus jusqu'à l'échéance - Autres Total Dotations Reprises -9 6 -9 6 Créances irrécouvrables couvertes Créances irrécouvrables non couvertes 0 0 0 0 -3 0 0 0 -3 76 Note 26c. Périmètre banque - Informations sur les variations des encours soumis à provisions pour pertes attendues sur risque de crédit 01.01.2018 Actifs financiers au coût amorti - prêts et créances Etablissements de crédit - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création Réévaluation au titre de la couverture FVH 7 601 243 7 601 243 0 0 Acquisition Vente /production /remboursement 3 292 024 -2 512 425 3 292 024 -2 512 425 0 0 0 0 Transferts entre buckets 0 0 0 0 Autres (*) 30.06.2018 0 8 380 842 8 380 842 0 0 0 0 0 0 51 226 707 47 325 752 2 419 436 1 269 292 7 282 775 7 067 660 160 692 25 962 -4 995 370 -4 538 860 -314 628 -134 294 0 -422 191 355 868 71 119 404 205 396 819 53 918 317 49 829 180 2 621 368 1 232 079 - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création Réévaluation au titre de la couverture FVH 212 227 28 461 -7 588 -4 796 7 386 235 690 Actifs financiers au coût amorti - Titres - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création 159 008 133 603 25 405 0 988 560 328 100 -7 054 -7 054 0 0 0 -300 -5 089 5 389 0 152 942 126 809 20 644 5 489 0 0 0 0 10 139 031 10 060 849 78 182 0 2 813 548 2 775 523 38 025 0 -3 446 468 -3 366 128 -80 340 0 0 -13 000 13 000 0 0 0 0 0 Actifs financiers en JVOCI - Prêts - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création Réévaluation au titre de la couverture FVH 0 0 0 0 69 125 989 13 389 335 -10 961 317 0 Actifs financiers au coût amorti - prêts et créances sur la clientèle - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création Réévaluation au titre de la couverture FVH Actifs financiers en JVOCI - Titres à revenu fixe - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création 0 0 0 9 506 111 9 457 244 48 867 0 0 Réévaluation au titre de la couverture FVH Total 0 0 0 0 0 0 404 205 71 958 212 (*) liés à l’acquisition du portefeuile MMB par Financo 77 Note 26d. Périmètre banque - Informations sur les variations des provisions pour pertes attendues sur risque de crédit Actifs financiers au coût amorti - prêts et créances Etablissements de crédit - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création 01.01.2018 -1 700 -1 700 0 0 0 Dotation -251 -251 0 0 0 Reprise 280 280 0 0 0 Transferts 0 0 0 0 0 Changement de méthode 0 0 0 0 0 Autres (*) 0 0 0 0 0 30.06.2018 -1 671 -1 671 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti - prêts et créances sur la clientèle - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création -1 090 948 -107 037 -133 041 -702 890 -147 980 -250 552 -42 953 -78 169 -112 825 -16 605 251 105 63 546 50 656 133 073 3 830 0 -26 768 16 224 9 074 1 470 0 0 0 0 0 -3 144 -2 889 -256 1 0 -1 093 539 -116 101 -144 586 -673 567 -159 285 Actifs financiers au coût amorti - Titres - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création -1 271 -228 -1 043 0 0 -2 965 -2 -430 -2 533 0 29 29 0 0 0 0 0 267 -267 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -4 207 -201 -1 206 -2 800 0 Actifs financiers en JVOCI - Titres à revenu fixe - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création -4 783 -4 607 -176 0 0 -4 083 -4 024 -59 0 0 2 025 1 964 61 0 0 0 23 -23 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -6 841 -6 644 -197 0 0 Actifs financiers en JVOCI - Prêts - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés dès acquisition/création 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements donnés - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés à la clôture mais non dépréciés dès acquisition/création -48 843 -14 621 -3 804 -30 418 -13 667 -7 969 -2 899 -2 799 13 272 7 895 2 297 3 080 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -49 238 -14 695 -4 406 -30 137 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -1 147 545 -271 518 266 711 0 0 -3 144 -1 155 496 Autres actifs - pertes attendues à 12 mois - pertes attendues pour la durée de vie - actifs non dépréciés - dont pertes attendues évaluées selon la méthode simplifiée - pertes attendues pour la durée de vie - actifs dépréciés (indistinctement dépréciés ou non dès acquisition/création) - dont pertes attendues évaluées selon la méthode simplifiée Total (*) liés à l’acquisition du portefeuile MMB par Financo 78 Note 27. Gains ou pertes sur autres actifs 30.06.2018 Immobilisations corporelles et incorporelles Moins-values de cession Plus-values de cession Frais encourus dans le cadre d'un regroupement d'entreprise TOTAL 30.06.2017 720 10 -324 -294 1 044 304 -246 -2 042 474 -2 032 Note 28. Impôt sur les bénéfices 30.06.2018 30.06.2017 -88 294 -89 059 -2 991 -6 767 -91 285 311 664 -95 826 287 531 29,29% 33,33% 30.06.2018 34,43% 30.06.2017 34,43% 0,10% 3,82% -5,78% -5,54% Changement de taux 0,83% 0,00% Impact des situations déficitaires 0,66% 0,83% Crédits d'impôts -0,03% -0,01% Exceptionnel -0,91% -0,34% Autres -0,01% 0,14% TAUX EFFECTIF DE L'IMPOT 29,29% 33,33% DECOMPOSITION DE LA CHAGE D'IMPOT Charge d'impôt exigible Charge ou produit d'impôt différé net CHARGE NETTE D'IMPOT SUR LE BENEFICE Résultat avant impôts, badwill et résultat des sociétés mises en équivalence TAUX EFFECTIF DE L'IMPOT Analyse du taux effectif de l'impôt : Taux normal d'impôt Différences permanentes Imposition à taux réduit et exonérations La loi de finance pour 2018 prévoit une baisse progressive du taux d’impôt pour les sociétés qui sera ramené de 33,1/3% à 25% sur un délai courant de 2017 à 2022 en fonction du chiffre d’affaires des entités. Les impôts doivent être évalués sur la base des taux adoptés à la clôture. En cas de variation de taux, les impôts différés doivent être ajustés, selon le principe de symétrie, en contrepartie du résultat à moins qu'ils ne se rapportent à des éléments comptabilisés en dehors du résultat (parmi les autres éléments du résultat global (OCI) ou directement en capitaux propres). L’impact de ce changement de taux a été intégré dans le calcul des impôts différés du groupe Crédit Mutuel Arkéa. 79 En milliers d’euros AUTRES NOTES Note 29a. Engagements donnés et reçus du périmètre banque Engagements donnés Engagements de financement En faveur des établissements de crédit et assimilés En faveur de la clientèle Engagements de garantie D'ordre d'établissements de crédit et assimilés D'ordre de la clientèle Engagements sur titres Titres acquis avec faculté de reprise Autres engagements donnés Engagements reçus Engagements de financement Reçus des établissements de crédit et assimilés Reçus de la clientèle Engagements de garantie Reçus des établissements de crédit et assimilés Reçus de la clientèle Engagements sur titres Titres vendus avec faculté de reprise Autres engagements reçus 30.06.2018 01.01.2018 12 581 385 12 860 852 8 748 350 13 922 8 894 431 27 400 8 734 428 8 867 031 3 500 090 690 3 653 063 324 3 499 400 3 652 739 332 945 0 313 358 0 332 945 313 358 42 158 783 39 597 383 10 242 693 10 185 963 9 332 245 9 332 245 56 730 0 31 321 781 195 584 29 775 173 180 669 31 126 197 29 594 504 594 309 0 489 965 0 594 309 489 965 Les engagements de financement donnés comprennent l’avance de trésorerie faite à la Caisse de Refinancement de l’Habitat afin d’assurer son fonctionnement pour un montant de 13 750 milliers d’euros. Créances données en garantie Banque de France Banque Européenne d'Investissement Caisse de Refinancement de l'Habitat Caisse des dépôts et consignations Autres Titres prêtés Dépôts de garantie sur opérations de marché Titres et valeurs données en pension 30.06.2018 13 782 464 11 581 537 727 533 369 293 1 099 739 4 362 01.01.2018 12 508 247 10 077 991 671 985 725 065 1 028 845 4 362 0 436 157 4 925 364 0 425 234 5 275 151 Pour son activité de refinancement, le Groupe procède à la mise en pension de titres de dettes et/ou de capitaux propres. Elle se traduit par le transfert de la propriété de titres que le bénéficiaire peut à son tour prêter. Les coupons ou dividendes bénéficient à l’emprunteur. Ces opérations sont soumises à appels de marge. 80 Note 29b. Engagements donnés et reçus du périmètre assurance 30.06.2018 Engagements donnés Engagements reçus 01.01.2018 - - 1 045 231 897 695 Note 30. Informations sectorielles Banque Assurance et gestion d'actifs Groupe Produits internes (1) 30.06.2018 132 324 30.06.2017 119 211 30.06.2018 -132 324 30.06.2017 -119 211 30.06.2018 - 30.06.2017 - Produits externes (2) 695 532 613 340 386 891 389 426 1 082 423 1 002 766 827 856 -649 240 732 551 -608 448 254 567 -84 330 270 215 -79 422 1 082 423 -733 570 1 002 766 -687 870 Résultat brut d'exploitation Coût du risque 178 616 -38 719 124 103 -23 147 170 237 1 056 190 793 -2 186 348 853 -37 663 314 896 -25 333 Résultat d'exploitation Quote-part des sociétés mises en équivalence 139 897 2 394 100 956 4 435 171 293 4 152 188 607 -2 761 311 190 6 546 289 563 1 674 Produit net bancaire Charges générales d'exploitation et dotations aux amortissements Autres 20 100 -1 954 - -78 20 100 -2 032 Résultat courant avant impôt Impôts sur les bénéfices 162 391 -36 079 103 437 -32 506 175 445 -55 206 185 768 -63 320 337 836 -91 285 289 205 -95 826 Résultat net dont Intérêts minoritaires 126 312 39 70 931 116 120 239 2 122 448 1 246 551 41 193 379 117 Résultat net part du Groupe 126 273 70 815 120 237 122 447 246 511 193 262 30.06.2018 31.12.2017 30.06.2018 31.12.2017 30.06.2018 31.12.2017 79 232 206 76 630 283 53 667 479 51 754 496 132 899 685 128 384 779 Actifs et Passifs sectoriels (1) Produits sectoriels provenant de transactions avec d'autres secteurs. (2) Produits sectoriels provenant de ventes à des clients externes. L’analyse sectorielle s’appuie sur une segmentation en deux secteurs d’activité :  la Banque correspond principalement aux réseaux de caisses du Crédit Mutuel de Bretagne, du Crédit Mutuel du Sud-Ouest et du Crédit Mutuel Massif Central, aux filiales spécialisées dans le marché des entreprises et le financement de l’immobilier,  l’Assurance et la gestion d’actifs regroupent les filiales spécialisées dans la gestion d’OPCVM et les sociétés d’assurance. L’analyse sectorielle par zone géographique n’est pas pertinente pour le Groupe dans la mesure où la quasi-totalité de son activité est réalisée sur le territoire national. 81 Note 31. Périmètre de consolidation Nom Crédit Mutuel Arkéa + Fédérations et Caisses du Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central Sociétés consolidées par intégration globale ARKEA BANKING SERVICES ARKEA BANQUE ENTREPRISES ET INSTITUTIONNELS ARKEA BOURSE RETAIL ARKEA CAPITAL (GESTION) ARKEA CAPITAL INVESTISSEMENT ARKEA CAPITAL PARTENAIRE ARKEA CREDIT BAIL ARKEA DIRECT BANK (ex Fortuneo SA) ARKEA FONCIERE ARKEA HOME LOANS SFH ARKEA PUBLIC SECTOR SCF ARKEA SCD CAISSE DE BRETAGNE DE CREDIT MUTUEL AGRICOLE COMPAGNIE EUROPEENNE D'OPERATIONS IMMOBILIERES CREDIT FONCIER ET COMMUNAL D'ALSACE ET DE LORRAINE BANQUE FCT COLLECTIVITES FEDERAL EQUIPEMENTS FEDERAL FINANCE FEDERAL FINANCE GESTION FEDERAL SERVICE FINANCO GICM IZIMMO IZIMMO HOLDING KEYTRADE BANK (succursale) KEYTRADE BANK Luxembourg SA LEASECOM LEASECOM CAR LEETCHI SA MANGOPAY SA (ex Leetchi Corp) MONEXT NEXTALK NOUVELLE VAGUE NOVELIA PROCAPITAL PUMPKIN SCHELCHER PRINCE GESTION SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE INTERFEDERALE SMSPG STRATEO (succursale) SURAVENIR SURAVENIR ASSURANCES Pays Secteur / Activité France Banque / Banque mutualiste France France France France France France France France France France France France France France Banque / Prestations de services bancaires Banque / Banque d'entreprises Banque / Holding Assurances et gestion d'actifs / Gestion d'actifs Banque / Capital investissement Banque / Capital investissement Banque / Crédit bail et location financement Banque / Intermédiation financière et boursière Banque / Immobilier Banque / Structure de refinancement Banque / Structure de refinancement Banque / Prestations de services Banque / Banque mutualiste Banque / Portage d'actifs France / Belgique Banque / Banque de réseaux spécialisés France France Banque/Fonds commun de titrisation Banque / Prestations de services Assurances et gestion d'actifs / Banque privée et gestion France d'actifs France Assurances et gestion d'actifs / Gestion d'actifs France Banque / Prestations de services France Banque / Banque de réseaux spécialisés France Banque / Prestations de services France Banque / Immobilier France Banque / Holding Belgique Banque / Intermédiation financière et boursière Luxembourg Banque / Intermédiation financière et boursière France Banque / Crédit bail et location financement France Banque / Crédit bail et location financement France Banque / Prestations de services Luxembourg Banque / Prestations de services France Banque / Prestations de services France Banque / Prestations de services France Banque / Prestations de services France Assurances et gestion d'actifs / Courtage en assurances France / Belgique Banque / Intermédiation financière et boursière France Banque / Prestations de services France Assurances et gestion d'actifs / Gestion d'actifs France Banque / Immobilier France Assurances et gestion d'actifs / Holding Suisse Banque / Intermédiation financière et boursière France Assurances et gestion d'actifs / Assurance vie France Assurances et gestion d'actifs / Assurance non vie % contrôle % Intérêts 30.06.2018 31.12.2017 30.06.2018 31.12.2017 Entité consolidante 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 93,2 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 93,2 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 93,2 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 93,2 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 57,8 100,0 57,8 100,0 57,8 100,0 57,8 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 97,8 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 97,8 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 97,8 100,0 97,8 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 97,8 100,0 97,8 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 82 Nom Pays Secteur / Activité % contrôle % Intérêts 30.06.2018 31.12.2017 30.06.2018 31.12.2017 Sociétés consolidées par mise en équivalence ALTAROCCA AM AS AVIAFUND FUND FACILITY MANAGEMENT GMBH AVIAFUND FUND SOLUTION SERVICES GMBH AVIARENT CAPITAL MANAGEMENT SARL AVIARENT INVEST AG CAISSE CENTRALE DU CREDIT MUTUEL CODABEL MANAGEMENT DERIVATIVES SOLUTIONS EC ADVISORS GMBH HALLES A FOURAGES SCCV LA FINANCIERE DE L'ECHIQUIER (2) LINK BY PRIMONIAL MARSEILLE FURNITURE SARL MATA CAPITAL NEW PORT NEW PRIMONIAL HOLDING OIKO GESTION (EX AIBO GESTION) PFP PRIMONIAL PRIMONIAL HOLDING PRIMONIAL LUXEMBOURG PRIMONIAL LUXEMBOURG FUND SERVICES (2) PRIMONIAL LUXEMBOURG REAL ESTATE (2) PRIMONIAL MANAGEMENT PRIMONIAL MANAGEMENT 2 PRIMONIAL PARTENAIRES (EX-PATRIMMOFI) PRIMONIAL REIM PRIMONIAL TI SEFAL PROPERTY SPORTINVEST STAMINA ASSET MANAGEMENT (EX PRIMONIAL AM) UPSTONE SAS VOLTAIRE CAPITAL YOUNITED CREDIT Nom France Allemagne Allemagne Luxembourg Allemagne France Belgique France Allemagne France France France France France France France France France France France Luxembourg Luxembourg Luxembourg France France France France Canada France France France France France France / Italie / Espagne / Portugal Pays Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Banque / Banque mutualiste Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Banque / Holding Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM Banque / Prestations de services Secteur / Activité / 25,1 25,1 25,1 25,1 21,5 10,3 23,7 29,6 17,7 12,0 29,6 19,6 11,8 31,0 30,0 14,5 30,0 29,6 29,6 29,6 29,6 29,6 28,5 30,0 29,6 20,6 29,6 29,2 29,6 / 29,6 29,6 25,4 30,1 30,1 30,1 30,1 21,5 12,4 28,3 35,4 21,2 / 35,4 20,4 14,1 31,0 36,3 23,7 36,3 35,4 35,4 35,4 / / 34,5 36,3 35,4 21,4 35,4 34,9 35,4 35,4 35,4 35,4 / 25,8 25,8 25,8 25,8 21,5 10,6 24,3 30,4 18,2 12,3 30,4 20,1 12,1 31,0 30,8 14,9 30,8 30,4 30,4 30,4 30,4 30,4 29,2 30,8 30,4 21,2 30,4 30,0 30,4 / 30,4 30,4 25,6 30,4 30,4 30,4 30,4 21,5 12,5 28,6 35,7 21,4 / 35,7 20,6 14,3 31,0 36,6 23,9 36,6 35,7 35,7 35,7 / / 34,8 36,6 35,7 21,6 35,7 35,3 35,7 35,7 35,7 35,7 25,6 25,6 25,6 25,6 % Contrôle % Intérêts 30.06.2018 31.12.2017 30.06.2018 31.12.2017 Sociétés consolidées par la méthode simplifiée ADAGE CBP FLEX France Assurances et gestion d'actifs / OPCVM / 36,6 / 36,6 AIS MANDARINE ACTIVE (ex FEDERAL CONVICTION ISR EURO) France Assurances et gestion d'actifs / OPCVM 76,6 61,0 76,6 61,0 France Assurances et gestion d'actifs / OPCVM 72,8 65,7 72,8 65,7 France France France France France France France France France France France France France France France France France France France Assurances et gestion d'actifs Banque / OPCVM Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs / 100,0 / 97,2 93,9 78,0 / 97,3 92,5 93,6 93,2 97,2 / / 96,7 36,2 97,8 43,4 100,0 20,0 100,0 93,8 / 93,8 78,0 79,3 / 92,5 93,7 93,3 / 92,4 91,5 96,4 36,3 97,8 43,4 100,0 / 100,0 / 97,2 93,9 78,0 / 97,3 92,5 93,6 93,2 97,2 / / 96,7 36,2 97,8 43,4 100,0 20,0 100,0 93,8 / 93,8 78,0 79,3 / 92,5 93,7 93,3 / 92,4 91,5 96,4 36,3 97,8 43,4 100,0 AIS MANDARINE ENTREPRENEURS (ex FEDERAL ACTIONS ETHIQUES) ALTAROCCA RENDEMENT 2023 ARKEA CAPITAL 1 AUTOFOCUS AIRBAG OCTOBRE 2015 AUTOFOCUS CROISSANCE JANVIER 2017 (2) AUTOFOCUS CROISSANCE JUIN 2015 AUTOFOCUS CROISSANCE MARS 2015 AUTOFOCUS CROISSANCE MARS 2016 AUTOFOCUS CROISSANCE MAI 2017 (2) AUTOFOCUS JANVIER 2016 AUTOFOCUS RENDEMENT DECEMBRE 2014 AUTOFOCUS RENDEMENT MARS 2015 AUTOFOCUS RENDEMENT MARS 2017 (2) AUTOFOCUS RENDEMENT NOVEMBRE 2016 AUTOFOCUS RENDEMENT OCTOBRE 2014 AUTOFOCUS SEPTEMBRE 2016 BPE RENDEMENT 2018 DIAPAZEN CLIMAT SEPTEMBRE 2016 FCT SP EUROCREANCES FCT SURAVENIR PRIVAT / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM 83 FEDERAL ACTIONS RENDEMENT FEDERAL APAL FED CAPITAL INV FEDERAL CONVICTION GRANDE ASIE FEDERAL CROISSANCE FEDERAL ESSOR INTERNATIONAL FEDERAL INDICIEL JAPON FEDERAL INDICIEL US FEDERAL MULTI ACTIONS EUROPE FEDERAL MULTI L/S FEDERAL MULTI OR ET MATIERES 1ERES FEDERAL MULTI PATRIMOINE FEDERAL MULTI PME FEDERAL OBLIGATIONS INTERNATIONALES ISR FEDERAL OPPORTUNITE EQUILIBRE FEDERAL OPPORTUNITE MODERE FEDERAL OPPORTUNITE TONIQUE FEDERAL OPTIMAL PLUS FEDERAL SUPPORT COURT TERME FEDERAL SUPPORT MONETAIRE FEDERAL SUPPORT TRESORERIE ISR FORMUL'ACTION SECURITE FPS SURAVENIR ACTIONS INTERNATIONALES PROTECT (2) FPS SURAVENIR ACTIONS PROTECT FSP / COMPARTIMENT 5 KALEIDOSCOPE OPCI CLUB FRANCE RET OPCI PREIM DEFENSE 2 OPCI PREIM EUROS OPCI PREIM EUROS 2 OPCI PREIMIUM OPCI SOFIDY PIERRE EUROPE (2) OPCI TIKEHAU RET PRO PRIMO ELITE PRO FEDERAL LIQUIDITES C S.C.I PROGRES PIERRE S.C.I SURAV PIERRE SCI CLOVERHOME SCI LE VINCI HOLDING SCI PR2 PREIM RET 2 SCI SOFIDY CONV IMMO SCI USUFRUIMMO SCPI PATRIMMO CROISSANCE SCPI PIERRE EXPANSIO SCPI PRIMOFAMILY SCPI PRIMONIA CAP IM SP CONVERT. GLOBAL EUROPE SP CONVERTIBLES ISR EUROPE SP HAUT RENDEMENT SP NS FAMILLE SP OPPORTUNITES EUROPEENNES (2) STEREO 3 SURAVENIR INITIATIVE ACTIONS SURAVENIR REFERENCE ACTIONS SYNERGIE FINANCE INVESTISSEMENT WE POSITIVE INVEST WEST WEB VALLEY (1) Fusion et confusion de patrimoine (2) Sociétés consolidées pour la première fois en 2018 (3) Scission (4) Liquidation France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs Banque / OPCVM Assurances et gestion d'actifs Assurances et gestion d'actifs / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / OPCVM / 74,4 100,0 99,3 90,2 45,3 65,6 58,5 73,8 57,8 89,3 88,7 68,7 / 99,8 98,4 99,0 / 25,4 31,8 / 93,4 100,0 100,0 42,4 98,1 46,3 40,5 99,3 100,0 88,9 91,6 39,3 100,0 73,6 100,0 100,0 50,0 100,0 38,0 59,7 100,0 / 57,0 59,4 41,1 / 27,7 35,0 43,0 27,6 / 100,0 100,0 100,0 100,0 35,4 96,8 74,2 100,0 99,8 90,3 49,4 64,8 63,8 73,7 50,9 88,4 90,7 79,2 36,3 99,7 98,4 98,8 47,9 42,2 / 31,3 93,3 / 100,0 42,4 98,3 46,3 35,5 100,0 100,0 83,7 / 39,3 100,0 61,3 100,0 100,0 50,0 100,0 38,0 56,9 100,0 36,3 57,0 40,4 43,2 33,4 29,8 33,6 42,1 / 97,0 100,0 100,0 100,0 100,0 35,4 / 74,4 100,0 99,3 90,2 45,3 65,6 58,5 73,8 57,8 89,3 88,7 68,7 / 99,8 98,4 99,0 / 25,4 31,8 / 93,4 100,0 100,0 42,4 98,1 46,3 40,5 99,3 100,0 88,9 91,6 39,3 100,0 73,6 100,0 100,0 50,0 100,0 38,0 59,7 100,0 / 57,0 59,4 41,1 / 27,7 35,0 43,0 27,6 / 100,0 100,0 100,0 100,0 35,4 La comptabilisation par la méthode simplifiée (dite short cut method) repose sur le recours à l'option de juste valeur pour tous les actifs détenus dans le cadre de l'OPCVM à consolider. La méthode simplifiée consiste à : comptabiliser à la juste valeur les parts du fonds à l'actif sur une base de 100% constater en regard un passif (dette financière) à hauteur de la part non détenue par le Groupe (intérêts minoritaires). 84 96,8 74,2 100,0 99,8 90,3 49,4 64,8 63,8 73,7 50,9 88,4 90,7 79,2 36,3 99,7 98,4 98,8 47,9 42,2 / 31,3 93,3 / 100,0 42,4 98,3 46,3 35,5 100,0 100,0 83,7 / 39,3 100,0 61,3 100,0 100,0 50,0 100,0 38,0 56,9 100,0 36,3 57,0 40,4 43,2 33,4 29,8 33,6 42,1 / 97,0 100,0 100,0 100,0 100,0 35,4 Note 32. Regroupement d’entreprises Le 1er juin 2018, Financo, filiale du groupe spécialisée dans le crédit à la consommation, a acheté l’activité de financement automobile de My Money Bank en France métropolitaine. Cette acquisition se traduit par la comptabilisation d’un badwill de 19,6 M€. Les éléments significatifs de ce regroupement sont détaillés dans le tableau ci-dessous : (En millions d’euros) DATE D'ACQUISITION 01/06/2018 PRIX D'ACQUISITION 384,4 Créances 404,2 Autres Ecarts d'évaluation Impôts différés associés -2,2 3,2 -1,1 ACTIF NET + ECARTS D'EVALAUTION 404,1 BADWILL -19,6 La comptabilisation initiale du regroupement est provisoire. En cas d’informations complémentaires relatives à des faits et circonstances existants à la date d'acquisition, le groupe dispose d’un délai de douze mois pour : - identifier les actifs acquis et passifs assumés de la société acquise non constatés lors de la comptabilisation initiale du regroupement ; - modifier rétrospectivement les valeurs initialement attribuées. Note 33. Evénements postérieurs à la clôture Aucun événement significatif n'est apparu postérieurement à la clôture du 30 juin 2018. 85 4. Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle 2018 Crédit Mutuel Arkéa Société Anonyme Coopérative de crédit à capital variable 1, rue Louis Lichou 29480 Le Relecq-Kerhuon Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle Période du 1er janvier 2018 au 30 juin 2018 Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale et en application de l’article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à : - l'examen limité des comptes semestriels consolidés condensés de la société Crédit Mutuel Arkéa, relatifs à la période du 1er janvier 2018 au 30 juin 2018, tels qu'ils sont joints au présent rapport ; - la vérification des informations données dans le rapport semestriel d’activité. Ces comptes semestriels consolidés condensés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes. I- Conclusion sur les comptes Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s’entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l’assurance 86 que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d’anomalies significatives obtenue dans le cadre d’un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d’un audit. Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés condensés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne relative à l’information financière intermédiaire. Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les paragraphes « IFRS 9 Instruments financiers » et « IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients » du chapitre « Normes comptables appliquées » qui exposent les effets des changements de présentation et de l’application de ces normes comptables sur les comptes semestriels consolidés condensés au 30 juin 2018. II- Vérification spécifique Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d’activité commentant les comptes semestriels consolidés condensés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés condensés. Fait à Courbevoie et Paris-La Défense, le 29 août 2018 Les commissaires aux Comptes Mazars Franck BOYER Deloitte & Associés Jean-Vincent COUSTEL 87 5. Gouvernement d’entreprise 5.1. Conseil d’administration Le 16 mai 2018, les fonctions d’administrateur du Groupe Arkéa de Messieurs Auguste Jacq et Hugues Leroy se sont définitivement achevées à l’issue de l’Assemblée générale de la société. Cette Assemblée a décidé de renouveler, pour une durée de trois ans, les mandats d’administrateurs de Madame Colette Séné, de Messieurs François Chatel, Jean-Pierre Denis et Christian Touzalin. Par ailleurs, l’Assemblée Générale des actionnaires a élu pour la même durée de trois ans, Messieurs Yves Mainguet et Luc Moal en qualité d’administrateurs. Les administrateurs ont réélus pour la durée de leur mandat, Monsieur Jean-Pierre Denis en qualité de Président du Conseil d’administration et Monsieur Christian Touzalin en qualité de Vice-Président du Conseil d’administration. Par ailleurs, Monsieur Marc-Alexis Roquejoffre, le 18 mai 2018, a mis un terme à son mandat pour convenances personnelles. En considération des évolutions intervenues, le Conseil d’administration a décidé de réorganiser ses comités spécialisés comme suit : - Comité des Comptes : Thierry Bougeard (Président), Lionel Dunet, Guillaume Gloria (administrateur salarié), Anne-Gaëlle Le Bail, Yves Mainguet et Colette Séné. - Comité des Nominations : Sophie Violleau (Présidente), Christian David, Patrick Le Provost et Luc Moal. - Comité des Rémunérations : Patrick Le Provost (Président), Thierry Bougeard, Isabelle Darde (administratrice salariée) et Luc Moal. - Comité des Risques et de contrôle interne : François Chatel (Président), Marta Crenn, Christian David, Michel Gourtay et Monique Huet (administratrice indépendante). - Comité Stratégie et Responsabilité sociétale : Marie-Thérèse Groussard (Présidente), François Chatel, Anne-Sophie Grave (administratrice indépendante) et Patrick Le Provost. 5.2. Direction générale Il n’y a pas eu de changement par rapport au 31 décembre 2017. 88 6. Informations générales Date des dernières informations financières semestrielles La date des dernières informations financières semestrielles est le 30 juin 2018. Elles ont été arrêtées par le Conseil d’administration en date du 28 août 2018. Aucune information financière trimestrielle n’a été publiée depuis la date des derniers états financiers semestriels. Documents accessibles au public Ce document pourra être consulté au siège social de la société aux heures et jours ouvrés habituels. Une copie de la présente actualisation du Document de référence sera adressée sans frais à toute personne qui en fait la demande. Ce document peut être également consulté sur le site Internet de la société (www.arkea.com). 89 7. Contrôleurs légaux des comptes Commissaires aux comptes titulaires : Mazars - 61, rue Henri Regnault, Exaltis, 92075 La Défense Cedex Début du premier mandat : 1976 - Expiration du mandat en cours : 31 décembre 2020 Le renouvellement du mandat du cabinet Mazars a été décidé le 6 mai 2015 pour une période de six exercices. Deloitte & Associés - 6 Place de la Pyramide 92908 Paris-La Défense Début du premier mandat : 1997 - Expiration du mandat en cours : 31 décembre 2020 Le renouvellement du mandat du cabinet Deloitte & Associés a été décidé le 6 mai 2015 pour une période de six exercices. Commissaires aux comptes suppléants : Madame Anne Veaute - 61, rue Henri Regnault, Exaltis, 92075 La Défense Cedex Début du premier mandat : 2012 - Expiration du mandat en cours : 31 décembre 2020 Le renouvellement du mandat de Madame Anne Veaute a été décidé le 6 mai 2015 pour une période de six exercices. Société BEAS - 7-9, villa Houssay, 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex Début du premier mandat : 2009 - Expiration du mandat en cours : 31 décembre 2020 Le renouvellement du mandat de la Société BEAS a été décidé le 6 mai 2015 pour une période de six exercices. 90 8. Responsable de l’actualisation du Document de référence Personne responsable des informations contenues dans le présent document Ronan LE MOAL, Directeur général du Crédit Mutuel Arkéa. Déclaration de la personne responsable du présent document J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans la présente actualisation du Document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée. J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans la présente actualisation du Document de référence ainsi qu'à la lecture d'ensemble de l’actualisation du Document de référence. Fait au Relecq-Kerhuon, le 29 août 2018 Ronan LE MOAL, Directeur général du Crédit Mutuel Arkéa 91 Tableau de concordance Schéma de l’annexe XI du Règlement CE n° 809/2004 1. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 1.1. Contrôleurs légaux des comptes pour la période couverte par les informations financières historiques 1.2 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2. FACTEURS DE RISQUE 3. APERÇU DES ACTIVITÉS 3.1. Principales activités 3.1.1. Principales activités de la société 3.1.2. Nouveau produit et/ou nouvelle activité 3.1.3. Principaux marchés 3.1.4. Chiffres clés 4. INFORMATION SUR LES TENDANCES 4.1. Déclaration sur les perspectives de la société depuis la date de ses derniers états financiers vérifiés et publiés 4.2. Tendance ou événement susceptible d’influer sur les perspectives de la société pour l’exercice en cours 5. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE 6. ORGANE D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 6.1. Nom, adresse et fonction, dans la société des membres des organes d’administration et de direction 6.2. Politique de rémunération des dirigeants 7. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE LA SOCIÉTÉ 7.1. Informations financières historiques a) Bilan b) Compte de résultat c) Tableau des flux de trésorerie d) Notes explicatives 7.2. États financiers 8. RESPONSABILITE SOCIALE D’ENTREPRISE Document de référence 2017 n° D.18-0427 Actualisation du Document de référence 2017 283 90 284 86 183 14 12-17 12-17 12-17 12-17 10 72 72 281 28-42 88 56-58 74 74-75 76 80-81 104-151 74, 152 8-9, 18 10-11, 19 21 57-85 18-85 220 92 Indicateurs alternatifs de performance Indicateurs Alternatifs de Performance Autres produits et charges d'exploitation du groupe Autres produits et charges d'exploitation sur le périmètre des comptes globalisés Définition Justification de l'utilisation Différence entre les produits et les charges des autres activités Mesure le revenu hors marge financière et commissions du groupe Différence entre les produits et les charges des autres activités issus des comptes sociaux de Crédit Mutuel Arkéa Mesure le revenu hors marge financière et commissions issu des comptes sociaux du Crédit Mutuel Arkéa Coefficient d'exploitation Rapport entre les frais de gestion et le PNBA (Produit Net Bancassurance) Mesure de l'efficacité opérationnelle du groupe Commissions nettes Différence entre les commissions (produits) et les commissions (charges) Mesure le revenu de commissions au niveau du groupe Rapport entre le coût du risque (en €) et Coût du risque (en l'encours de crédit à la clientèle en fin de points de base) période Mesure le niveau de risque par rapport aux engagements de crédits bilantiels Frais de gestion Somme des charges générales d'exploitation et des dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Mesure le niveau de frais généraux du groupe Marge financière du groupe Somme des postes suivants : - Gains/pertes nets sur les instruments financiers à la JV par résultat + à la JV par capitaux propres + à la JV par Options + au coût amorti - Différence entre les intérêts et produits assimilés et les intérêts et charges assimilées Mesure le revenu de l'activité financière du groupe Marge financière sur le périmètre des comptes globalisés Rendements des actifs En normes comptables françaises : intérêts et produits assimilés - intérêts et charges assimilées + gains ou pertes nets sur opérations des portefeuilles de négociation+ gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés Rapport entre le résultat net comptable et le total bilan sur base consolidée en fin d'exercice Mesure le revenu de l'activité financière issu des comptes sociaux du Crédit Mutuel Arkéa Mesure la rentabilité du total des actifs au bilan Taux de couverture globale des créances douteuses (intérêt + capital) Rapport entre les provisions constatées au titre du risque de crédit sur base individuelle et les encours de créances dépréciées sur base individuelle Mesure le taux de couverture du risque résiduel maximal sur les encours de créances dépréciées Taux de créances douteuses et litigieuses (intérêts compris) Rapport entre les encours de créances dépréciées sur base individuelle et les encours de crédits clientèle (ligne "Prêts et créances et sur la clientèle" à l'actif du bilan sur base consolidé) Mesure la qualité des crédits 93